Être en couple constitue un sérieux privilège lors d’un investissement immobilier. La raison principale, c’est que les banques sont plus enclines à prêter à des taux avantageux à cette catégorie de personnes. Si en plus les deux membres du couple sont en CDI et affichent des revenus élevés, ils seront même clairement priorisés. Davantage qu’un célibataire qui devra à lui seul supporter le coût du remboursement du crédit.
Les avantages d’investir en couple
Les banques voient les couples comme des investisseurs de choix. Notamment pour les raisons suivantes :
- Un apport personnel plus conséquent
- Des revenus plus élevés qu’un célibataire
- Une double domiciliation des salaires
- Un risque de non-remboursement et de perte d’emploi ne reposant pas uniquement sur une seule personne
Un couple représente une certaine « sécurité » pour les banques. Mais ces dernières voient aussi la possibilité d’envisager d’autres « projets » avec les couples. Elles se disent qu’il y a la possibilité de création de plusieurs comptes bancaires, à court (compte courant) et long (compte d’un enfant) terme. Sans oublier l’ouverture de plans (PEL…) ou d’assurances-vie.
Par ailleurs, il n’est pas indispensable que les deux personnes soient en CDI afin d’obtenir un prêt immobilier. Une seule suffit en majorité. Certes, la capacité d’endettement sera calculée sur les salaires du CDI mais le reste-à-vivre se basera quant à lui sur les deux revenus du foyer. Il sera donc largement supérieur à celui d’un célibataire.
Actuellement, un couple profitera des taux les plus bas s’il se présente avec un apport personnel compris entre 40 000 et 50 000 € et des revenus mensuels globaux de l’ordre de 5 000 €. À noter que ce sont (sans surprise) les 30-39 ans qui achètent en majorité en couple (73 %).
Le statut déterminant du couple
Qui dit investissement en couple, dit capacité d’emprunt bien plus importante. Et donc possibilité d’accéder à une propriété plus grande ou de meilleure qualité. Mais qui dit couple ne dit pas forcément personnes mariées. La preuve : la part des investisseurs mariés est quasiment la même que celle des non-mariés (donc concubins ou pacsés).
Justement, le statut des personnes du couple est déterminant lors d’un achat immobilier. Tout comme le nom de la personne qui figurera sur l’acte d’acquisition.
Un couple marié
Le bien acheté par un couple marié est un bien commun. Il appartient donc aux deux personnes. Celles-ci profitent pleinement des dispositifs de défiscalisation immobilière, comme le loi Pinel.
Si le couple est marié sous le régime de la séparation des biens, il y a donc indépendance matérielle. De ce fait, si un membre achète seul, le bien est uniquement à lui. S’ils achètent ensemble, la part de chacun est mentionnée dans l’acte notarié d’acquisition.
Un couple pacsé
Le couple est soumis au régime de la séparation des biens. Un bien acheté ensemble ou séparément appartient à chacun pour moitié. Comme dans le cas d’un couple marié, les deux personnes pacsées profitent entièrement des dispositifs de défiscalisation immobilière.
Le cas des concubins
C’est le cas où il faut faire le plus attention. En effet, le seul et unique propriétaire est celui dont le nom figure sur l’acte d’acquisition. Et ce même s’il a participé au financement de cet achat. Afin d’éviter un éventuel souci, deux options s’ouvrent aux concubins : l’achat en indivision et la création d’une SCI (Société Civile Immobilière). Là, la proportion entre en jeu. C’est-à-dire l’apport personnel de chacun et la contribution de remboursement du ou des prêts.
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