Si, aux Etats-Unis, sortir diplômé d’une grande université confère un prestige indéniable, la poursuite de telles études n’est pourtant pas donnée à tout le monde. En 2012, 38,8 millions de jeunes américains étaient ainsi engagés dans le remboursement d’un prêt étudiant, soit quelques 10 millions d’emprunteurs de plus qu’en 2007. Permettant de financer leur cursus universitaire, ces prêts sont aujourd’hui montrés du doigt. En effet, de l’avis de Sarah Bloom Raskin, la secrétaire adjointe au Trésor, ces derniers pèseraient désormais de façon non négligeable sur la bonne santé du marché immobilier.
Entre études et maisons, les américains doivent choisir
Affichant un encours de près de 1.100 milliards de dollars, « le poids de la dette étudiante est devenu un sérieux fardeau pour trop d’emprunteurs », a-t-elle précisé ce lundi afin d’expliquer le faible niveau des transactions. En effet, selon Sarah Bloom Raskin, « le lien possible entre les remboursements des prêts étudiants et la croissance semble évident : l’argent dépensé sur les échéances d’emprunts ne peut pas l’être sur l’achat d’une maison ».
Des étudiants de plus en plus endettés
Supérieurs en termes de volume aux prêts automobile et aux encours des cartes de crédit, ces prêts étudiants affectent non seulement le marché immobilier mais également le quotidien des jeunes américains. En observant leur endettement moyen passer de 25.000 dollars en 2008 à 31.000 dollars en 2012 et face aux difficultés de remboursement auxquelles ils sont confrontés, ces derniers sont aujourd’hui (par rapport à 2006) deux fois moins nombreux à fonder leur propre foyer.
- Actualité sur le même sujet : Logements étudiants : baisse des loyers de 15% à Toulouse
- Guide du crédit immobilier : Tous les conseils pour réussir son achat immobilier.
Laisser un commentaire