Face à une fiscalité immobilière toujours plus pesante, les français sont de plus en plus nombreux à délaisser le marché hexagonal pour investir à Londres.
Londres, Terre Sainte pour les investisseurs français ?
La capitale anglaise serait-elle devenue le nouvel Eldorado des candidats à l’achat immobilier ? Si l’on en est certes pas encore là, force est pourtant de constater que les investisseurs français se font de plus en plus présents sur le marché londonien. Selon les estimations dressées par l’agence Knight Frank, 5% des ventes conclues en 2014 l’auraient été au profit d’acquéreurs français. Désormais second en terme de volume de transactions devant les italiens et les russes, la principale motivation des investisseurs français misant sur Londres semble être le refus d’une fiscalité immobilière hexagonale jugée bien trop lourde. Evidemment, ces transactions ne sont pas le fait d’acheteurs lambda et bon nombre d’entre elles portent sur des biens de haut standing nichés dans des quartiers prestigieux.
Les prix londoniens ont explosé en 2014
Si les prix londoniens ont aujourd’hui tendance à se stabiliser (voire à reculer), ils ont toutefois bondi de près de 13% au cours de la seule année 2014. La majorité des ménages français éprouvant déjà des difficultés à investir dans un bien immobilier parisien, le marché londonien n’est donc pas fait pour eux et reste encore réservé à ceux qui disposent de revenus conséquents (une récente étude de Barnes révélait ainsi que Londres affichait en 2014 des prix 2,7 fois supérieurs à ceux de Paris). Néanmoins, ceux qui en ont les moyens n’hésitent désormais plus à s’expatrier.
Les français ne sont pas des investisseurs comme les autres
Cherchant à fuir une pression fiscale accentuée par une morosité économique toujours bien présente, les acheteurs français sont toutefois à distinguer des autres investisseurs étrangers. En effet, si l’on en croit les professionnels du secteur, plus qu’un simple placement financier, les français (au nombre de 300 000 selon les estimations) achèteraient avant tout à Londres pour y vivre. Une attitude qui pourrait se révéler d’autant plus payante que la capitale anglaise commence à s’inquiéter sérieusement du taux croissant de ses logements vacants. Montrant du doigt ces résidences secondaires laissées inoccupées une grande partie de l’année, Tessa Jowell, candidate travailliste à la mairie de Londres, a d’ores et déjà prévenu que si elle était élue, d’importantes taxes seraient alors appliquées aux propriétaires de ces logements.
- Actualité sur le même sujet : Immobilier : et la ville la plus chère du monde est…
- Guide du crédit immobilier : Acheter un bien immobilier parisien grâce au prêt Paris Logement 0%.
- Bon plan : Simulez en ligne et choisissez le meilleur taux pour votre crédit immo
Laisser un commentaire