Si l’on peut se réjouir de l’allongement de l’espérance de vie, les seniors vivant de plus en plus vieux peuvent toutefois éprouver le besoin de compléter leurs revenus. Un complément que peut leur procurer le viager, un dispositif financier méconnu pour les uns et relativement impopulaire pour les autres. La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) entend aujourd’hui redonner ses lettres de noblesse au viager.
Lancé officiellement par la CDC et huit investisseurs institutionnels (parmi lesquels comptent La MAIF, Groupama ou encore CNP Assurance), un fonds d’acquisition de biens immobiliers en viager baptisé Certivia vise ainsi à démocratiser ce dispositif. Dotée d’une enveloppe de 120 millions d’euros, cette structure devrait être à même de procéder à l’achat que près de 400 logements (essentiellement des appartements) situés en Ile-de-France, en région PACA et dans diverses grandes agglomérations (telles que Lyon). A titre de comparaison, le total des ventes en viager réalisées chaque année sur l’ensemble du territoire s’élève à 4000 unités.
S’il a (injustement ?) mauvaise presse, le viager n’en constitue pas moins une source de revenus complémentaires que certains propriétaires devraient regarder d’un oeil nouveau. S’adressant généralement à un propriétaire de 70 ans ou plus, le viager consiste à céder son bien immobilier (à une banque, un fonds d’acquisition, un notaire, etc.) tout en continuant de l’habiter. Principal intérêt du viager, outre le paiement d’un capital, le vendeur se verra verser chaque mois une rente et ce, jusqu’à la fin de ses jour Pour l’acheteur, le viager peut donc s’apparenter à un pari sur l’avenir puisqu’il ne pourra réellement disposer du bien qu’il a acquis qu’après le décès de son ancien propriétaire.
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