Les projets immobiliers se détournent des grandes villes au profit de la nature et de la campagne
Le moral des ménages français est au beau fixe concernant l’immobilier. L’étude a été menée en avril 2020, juin 2020, novembre 2020 puis mars 2021. Elle révèle que, malgré l’épidémie de coronavirus, les Français sont toujours confiants dans leurs projets immobiliers, au point de ne pas hésiter à se projeter. Le marché, lui aussi, semble résister à la crise. Malgré des prévisions plutôt pessimistes, l’année 2020 s’est achevée avec un nombre de transactions, un niveau des prix et une production de crédits stable, voire en hausse.
Une tendance qui semble toutefois montrer un léger ralentissement depuis le début de l’année 2021. Il faut dire que les ménages sont plus vigilants et privilégient désormais la campagne, quitte à tourner le dos aux grandes métropoles, au premier rang desquelles celle de Paris et sa région. Enfermés pendant près de trois mois en 2020, les ménages sont en effet à la recherche de biens plus grands et d’espaces verts, y compris si cela implique de se tourner vers les villes moyennes. Les cadres et personnes exerçant une profession intellectuelle supérieure, propice au télétravail, résidant en région parisienne, illustrent parfaitement ces nouvelles attentes. Selon le sondage, ils sont 21 %.
Devenir propriétaire de son logement : l’un des projets phares des Français malgré la crise
Reste que l’investissement immobilier est plus que jamais un projet de vie. Le sondage d’Artémis courtage démontre en effet qu’en mars, les intentions d’achat concernant les résidences principales sont en hausse de 3 points, à 19 %, par rapport au mois de novembre. Une tendance qui concerne également les résidences secondaires, avec une hausse de 6 points pour les habitants des grandes agglomérations françaises et de 7 points chez les habitants de province. Une envie de changer d’air qui s’explique par les restrictions et les confinements imposés depuis mars 2020, particulièrement marquée chez les citadins, dont le logement est souvent plus petit.
La part des ménages ayant renoncé à leur projet immobilier depuis la fin du premier confinement, est inférieure à celle des ménages le poursuivant.
L’enquête d’Artémis courtage démontre, enfin, que les projets restent variés : achat d’une résidence principale, d’une résidence secondaire, et même investissement locatif. Une dynamique que l’on doit notamment aux millennials, la tranche des 25-34 ans, particulièrement actifs sur les questions immobilières.
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