Malgré la crise, 71 % des vendeurs immobiliers ont confiance en leur projet
La confiance immobilière ne semble pas ébranlée par l’épidémie de covid-19, les mesures de restriction, les confinements ou la crise économique, en particulier chez les vendeurs. C’est en tous cas ce qui ressort d’une étude récente qui révèle qu’un peu plus d’un vendeur sur trois, mise sur une augmentation du nombre de biens à vendre dans les six mois à venir. À titre de comparaison, ils étaient près d’un sur deux en avril. En toute logique, ils sont nombreux à penser concrétiser leur projet sans rencontrer de grandes difficultés, 71 % exactement.
Pour 49 % des vendeurs, la crise de Covid-19 devrait même générer de nombreuses opportunités immobilières. La raison ? Les séparations et remises en question qui ont pu survenir durant le confinement, combinées avec une envie de changer d’air et de bénéficier de plus d’espace, ce notamment pour les urbains. S’il semble encore trop tôt pour observer l’impact de ces réflexions sur le marché, l’étude nous apprend qu’un Francilien sur quatre envisage toujours un achat immobilier hors des limites de l’Île-de-France.
L’immobilier : un placement sûr pour deux vendeurs sur trois
Malgré l’épidémie de coronavirus, plus de la moitié des vendeurs immobiliers croient en une reprise économique et dans le maintien du pouvoir d’achat des ménages français. Pour les milléniaux, âgés de moins de 35 ans, le pouvoir d’achat devrait même augmenter selon 47 % d’entre eux. D’ailleurs, la moitié des vendeurs sondés pensent que la demande va s’accentuer dans les prochains mois, ce malgré une hausse continue des prix de l’immobilier anticipée par 38 % d’entre eux. 3 sur 4En septembre 2020, trois vendeurs sur quatre envisagent de vendre leur bien pour réaliser un autre achat immobilier. La moitié d’entre eux espère d’ailleurs éviter le prêt relais en réalisant les deux opérations en même temps.
Enfin, 49 % des vendeurs pensent que le moment est bien choisi pour vendre. Il faut dire que l’impact du coronavirus et du confinement, semblait peser plus lourd sur le marché de l’immobilier au printemps où 93 % des projets avaient été impactés. Actuellement, on note essentiellement des retards, dus notamment aux démarches administratives, ainsi que quelques reports de l’ordre de 14 %.
Seul l’avenir révélera si les vendeurs avaient raison. Reste que la situation pourrait évoluer en fonction de l’épidémie de coronavirus, des mesures mises en place, mais également des conditions d’octroi des crédits immobiliers. Une constante demeure toutefois, celle de la perception de l’immobilier par les Français, qui fait plus que jamais office de valeur refuge. Pour deux vendeurs sur trois, la confiance en l’immobilier s’est d’ailleurs intensifiée depuis le début de la crise du covid-19 en France.
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