S’il lui arrive de s’accorder quelques pauses éphémères, la correction des prix de l’immobilier ancien poursuit, mois après mois, son petit bonhomme de chemin. N’en déplaisent à ceux qui espéraient un repli brutal, depuis plusieurs mois maintenant les prix se sont engagés avec une certaine retenue sur une pente descendante. Toutefois, la baisse n’en demeure pas moins bien réelle comme le confirme le dernier indice des notaires publié hier par l’Insee.
Immobilier ancien : une baisse des prix maîtrisée
Au cours de ce troisième trimestre, les prix des logements anciens ont accusé un recul de l’ordre de -0,4% par rapport au deuxième trimestre (à l’échelle nationale). Un mouvement baissier qui vient donc s’ajouter à ceux observés lors des trimestres précédents afin de porter la correction de l’immobilier ancien à -1% sur un an. Dans le détail, l’Insee constate un décalage entre maisons et appartements. S’ils sont tous deux orientés à la baisse, le recul des prix se révèle sensiblement plus marqué pour les appartements en s’établissant à -1,7% sur un an (-0,9% sur le trimestre). Affichant une variation trimestrielle relativement stable, les maisons enregistrent pour leur part un repli annuel de -0,4%.
La capitale bientôt sous les 8000 euros le m²
Entre les deuxième et troisième trimestres 2014, la stabilité des prix semble également avoir été de mise en Ile-de-France (-0,3% à Paris). Cette retenue n’est toutefois pas de nature à remettre en question la correction observée sur un an (-1,2%). Il convient là encore de distinguer appartements et maisons puisque, si le prix des premiers baisse de -1,6%, celui des maisons ne cède que -0,5%. Cela n’empêche toutefois pas les notaires de se montrer particulièrement optimistes quant à l’évolution à court terme des prix de la capitale. « D’après les promesses de ventes enregistrées, la courbe des prix devrait continuer à s’infléchir, pour s’établir à 7.980 euros le m2 en moyenne », soulignent ainsi ces derniers en observant le mètre carré parisien s’orienter progressivement en deçà des 8000 euros et ce, pour la première fois depuis 2011.
La baisse des prix est-elle appelée à durer ?
Concernant les perspectives à plus ou moins long terme, les notaires réfutent le scénario d’une éventuelle remontée des prix, estimant que ceux-ci devraient poursuivre sur leur lancée. L’immobilier ancien pourrait bien à ce titre être rejoint par le neuf qui devrait profiter des dernières mesures gouvernementales que sont le dispositif Pinel et la refonte du prêt à taux zéro.
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