Hausse des prix et des ventes de logements anciens en France
Alors que le Gouvernement multiplie les mesures en faveur de la construction ou tente d’orienter les investisseurs vers d’autres placements que l’immobilier, les ménages sont toujours plus nombreux à choisir l’ancien. Plus de cachet, une situation souvent centrale dans les grandes villes, une valeur qui peut augmenter rapidement après l’achat…Nombreuses sont en effet les raisons qui conduisent les particuliers comme les investisseurs à opter pour l’immobilier ancien.
Dans ce contexte, alors que l’année 2018 était pressentie pour être une année de pause voire même de baisse pour le marché de l’immobilier ancien, elle pourrait bien en réalité être celle de tous les records. En termes de volume, le million de transactions devrait être atteint au 31 décembre 2018. Même si elles peuvent varier, les ventes ont augmenté au 3ème trimestre pour l’ensemble des plus grosses agences de l’hexagone, de 0,4 % à 5,8 %. Quant aux prix, les hausses sont là aussi importantes, de 2,4 % à 2,6 % selon les réseaux d’agences.
2539 €/m²
Les primo-accédants nombreux à choisir l’immobilier ancien
Le dynamisme du marché de l’immobilier ancien s’explique assez simplement par l’application des taux d’intérêt toujours au plus bas. Des taux d’intérêt déterminants qui attirent une clientèle jeune de primo-accédants (46 % des acquéreurs) qui n’hésite pas à accélérer ses achats par crainte d’une remontée des taux.
De même, les investisseurs qui optent pour l’immobilier locatif sont 20 % plus nombreux qu’en 2017. Malgré une politique gouvernementale qui peut être qualifiée de dissuasive, la pierre demeure donc l’un des investissements favoris des Français.
Immobilier ancien : Paris dans la tourmente
Alors que les indicateurs sont au vert sur l’ensemble du territoire, une zone fait figure de laisser pour compte : la région parisienne. La moitié des arrondissements parisiens a vu ses prix franchir le seuil symbolique de 10 000 €/m². Pour les principales agences parisiennes, les hausses enregistrées au 3ème trimestre 2018 sont de l’ordre de 5,7 % à 6,6 %. Une augmentation importante alors que les prix affichés étaient déjà très élevés, éloignant chaque année un peu plus les ménages de l’accession à la propriété dans la capitale. Cette année plus que jamais, les futurs acquéreurs sont nombreux à avoir renoncé à leur projet puisque les ventes sont environ 5 % inférieures à celles enregistrées à la même période en 2017.
Une tendance propre à Paris et sa petite couronne qui ne permet pas de faire des prévisions pour le marché national. Un marché qui devrait se stabiliser en 2019. Contrairement à ce qui était annoncé, pas d’inversion de la tendance en vue.
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