Profitant du Prêt à Taux Zéro dans l’immobilier ancien et de taux d’intérêt bas, la demande pour ces logements ne cesse d’augmenter. De ce fait, des tensions immobilières se font ressentir dans certaines grandes métropoles françaises comme Bordeaux ; celle-ci connaît la plus forte inflation des prix du territoire. Une tendance qu’appuie le baromètre national des notaires, Immonot, ainsi que la presse spécialisée qui parle de « coup de chaud » ou encore de « surchauffe ».
Emballement dans l’immobilier ancien
Le nombre d’acquéreur au premier trimestre 2017 a augmenté de 20 % en comparaison avec le premier trimestre 2016. Un sursaut incroyable qui pourrait se généraliser à l’ensemble de la France. En même temps, on note une baisse de 15 % des biens dans l’immobilier ancien disponibles sur le marché.
En réponse à cette situation, les prix flambent comme à Bordeaux (+5 %), Paris (+5,2 %) ou encore Lyon (+5,4 %) et les professionnels craignent une pénurie de logement dans l’immobilier ancien notamment à Limoges, Laval ou encore dans la capitale de la Gironde. La vitesse des transactions a également augmenté de telle sorte que presque un notaire sur deux préconise d’acheter avant même d’avoir vendu son précédent bien.
Taux d’intérêts bas et PTZ : une combinaison gagnante dans l’immobilier ancien
Malgré cette inflation et l’offre plus restreinte de biens dans l’immobilier ancien, les investisseurs ne cessent de montrer leur intérêt pour ce marché. Cet entrain peut s’expliquer de deux manières.
En premier lieu, on peut attribuer une partie de cette hausse des ventes aux taux de crédit qui sont particulièrement bas en ce moment. De ce fait, les acheteurs anticipent la remontée des taux d’intérêt et investissent tant que ceux-ci restent sous la barre des 2 %. Le tout dopé par les prochaines élections présidentielles et l’avenir flou qu’elles réservent à la politique du logement.
En plus de cela, on peut noter que le Prêt à Taux Zéro (PTZ) dans l’immobilier ancien a connu une grand succès en 2016 : environ 120 000 PTZ ont été attribués dont 22 500 consacrés à un bien immobilier ancien. Ce chiffre s’élevait à peine à 3 200 pour l’année 2015 d’après la FNAIM. Il faut toutefois relativiser cet impact puisque les villes en situation de tension immobilière, comme Marseille, ont peu bénéficié de ce dispositif d’accès à la propriété.
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