Achat immobilier : la plupart des acquéreurs contractent un prêt
Lorsque les français font l’acquisition d’un logement, ils déboursent en moyenne 190 000 € pour un appartement et 250 000 € pour une maison. Des sommes qui sont financées la plupart du temps avec l’aide d’un crédit immobilier. Ainsi, plus de 40 % des propriétaires actuels ont un crédit en cours. Pour les 60 % restants, il s’agit dans la plus grande partie des cas de propriétaires ayant déjà remboursé l’intégralité de leur prêt.
Cette inclination est la même du côté des locataires. Parmi ceux qui envisagent d’acheter un bien, 86 % prévoient de contracter un prêt et 81 %, d’utiliser leur épargne ou leurs économies.
Des crédits dont la durée ne cesse de s’allonger : + 14 mois en 4 ans. Ainsi les prêts de 20 ans et plus représentent aujourd’hui plus de 60 % des contrats signés. Des chiffres qui reflètent bien la tendance : pour faire face à la hausse des prix dans certains secteurs tout en évitant le surendettement, de nombreux ménages décident d’emprunter plus longtemps pour réduire leurs mensualités, quitte à payer plus d’intérêts.
L’apport personnel pour financer un achat immobilier
Si la règle des 10 % est souvent appliquée, la part d’apport personnel dans le financement total d’un achat immobilier peut varier. Ainsi, plus de 30 % des acquéreurs apportent 10 à 30 % du prix de vente, 13 % apportent 30 à 50 % du prix et 12 % financent eux-mêmes plus de la moitié du projet.
Les sources d’apport varient elles aussi. La grande majorité des futurs acheteurs puise dans ses économies et 1 sur 4 déclare avoir vendu un bien pour obtenir des liquidités. Les autres acheteurs font généralement appel à leurs proches ou utilisent les sommes issues d’une donation ou d’un héritage.
Si l’apport personnel n’est pas une obligation pour obtenir un prêt immobilier, c’est tout de même un argument de poids pour négocier face à un organisme financier. En effet, les banques comme les courtiers évaluent le profil des emprunteurs pour déterminer les risques qu’ils encourent et ainsi proposer leurs conditions.
| En 2008, les acquéreurs disposaient d’un apport personnel moyen représentant 24 % du prix d’achat. En 2016, cette part ne représentait plus que 14 %.
Les aides au financement d’un achat immobilier
Même si certains dispositifs ont été quelque peu tronqués depuis le 1er janvier 2018, les futurs acquéreurs peuvent toujours compter sur des aides à l’achat.
Parmi elles, le PTZ qui permet de financer un projet immobilier à hauteur de 10 à 40 % du montant total sans intérêt et la loi Pinel qui garantit des réductions d’impôt sous condition de ressources. D’autres aides départementales ou régionales peuvent également être proposées au cas par cas et selon la situation du ménage.
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