Pour les candidats à l’emprunt, stabilité des taux ne rime pas nécessairement avec égalité. C’est ce que constate une nouvelle fois le courtier en ligne Empruntis en relevant les nettes disparités existant d’une région à l’autre.
Les taux de crédit stagnent en janvier
Dans son dernier baromètre des taux, Empruntis dresse tout d’abord un constat qui a de quoi satisfaire les ménages souhaitant souscrire un prêt immobilier : en ce début d’année 2014, les taux de crédit à l’habitat ont conservé toute leur attractivité. En s’établissant à des moyennes de 3,15% pour un prêt sur 15 ans et de 3,50% pour un crédit sur 20 ans, en janvier les taux n’ont donc quasiment pas bougé par rapport au mois précédent et s’affichent toujours particulièrement favorables pour des emprunteurs qui, si l’on en croit Maël Bernier la porte-parole du courtier, « auraient tort de ne pas en profiter« .
Taux de prêt immobilier : nettes disparités régionales
S’ils bénéficient de la stabilité des taux, les emprunteurs ne sont toutefois pas tous logés à la même enseigne en matière de prêt immobilier. Procédant comme à son habitude à un tour d’horizon des différentes régions françaises, Empruntis souligne une nouvelle fois les importants écarts auxquels les candidats peuvent être confrontés. « L’écart le plus marquant se fait entre le Nord et le Sud-Ouest qui comptabilisent 20 points de différence sur les durées principales« , note ainsi le courtier.
Les bons et les mauvais élèves
Dans le détail, les emprunteurs présentant un dossier considéré comme moyen peuvent se voir proposer un taux de prêt sur 15 ans oscillant entre 3,15% dans le Sud-Ouest et 3,35% dans le Nord (3,20% en Rhône-Alpes et 3,25% partout ailleurs). Quant aux taux sur 20 ans, ceux-ci stagnent à 3,45% toujours dans le Sud-Ouest mais également à 3,65% dans le Nord. Si certains peuvent s’inquiéter de l’impact financier d’une telle différence de traitement, Empruntis souligne que celle-ci “ne représente que 20 euros par mois”. Un chiffre dont la légèreté doit néanmoins être relativisée puisque le courtier note ensuite que cela correspond quand même à un écart de “4 800 euros sur 20 ans”.
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