Un nouveau record absolu de crédits immobiliers
272 milliards d’euros ! Voilà le record absolu atteint en 2017 concernant la production de nouveaux crédits immobiliers. C’est 20 milliards de plus qu’en 2016. Une situation qui s’explique par des conditions de financement exceptionnelles. En effet, les taux de prêt très bas ont créé un véritable engouement des Français pour le crédit immobilier. Par exemple, en décembre dernier, les taux moyens étaient de 1,28 % pour un prêt sur 15 ans, 1,49 % pour un crédit sur 20 ans et 1,73 % pour un emprunt sur 25 ans. Des taux qui, comme tout le reste de l’année, sont restés sous la barre des 2 %.
955 milliards d’euros
Recul des opérations de renégociations
Ces taux exceptionnellement bas ont également encouragé les ménages à renégocier leurs crédits afin d’obtenir des conditions plus avantageuses. Ainsi, le nombre de rachats et de renégociations de prêts était très élevé en 2017. Ils ont atteint 112 milliards d’euros, représentant un peu plus de 40 % de la production de nouveaux crédits immobiliers.
Cependant, nous pouvons observer que ce phénomène tend à se stabiliser. Le nombre de rachats et renégociations de crédits immobiliers a été un peu moins marqué en 2017 qu’en 2016.
Toujours pour 2017 : en janvier, les opérations de renégociations et des rachats de prêts représentaient 62 % des nouveaux crédits immobilier contre 16 % en décembre dernier. Une tendance qui s’explique par une stabilisation des taux d’emprunt.
Une dynamique qui tend à s’inverser
Malgré le recul des opérations de rachats et de renégociations de crédits, le marché immobilier reste dynamique.
L’année dernière, les nouveaux crédits immobiliers consacrés à l’acquisition d’un bien ont augmenté d’environ 17 %, atteignant 160 milliards d’euros.
Toutefois, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, cette situation s’explique par le fait que certains ménages ont devancé la baisse de certaines aides publiques, comme par exemple les nouvelles conditions d’éligibilité au dispositif Pinel ou au PTZ, avec un zonage recentré.
De même, la hausse des prix de l’immobilier dans certaines villes limiterait de plus en plus les capacités d’emprunt des Français et inverserait donc la dynamique de production des nouveaux crédits à l’habitat.
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