Contrat d’assurance groupe : une offre rapide et mutualisée
Au même titre qu’une pathologie ou qu’un sport extrême, le tabagisme est un facteur de risque pour les compagnies d’assurance. Difficile dans ce cas d’obtenir les tarifs les plus avantageux. Pourtant, l’assurance de prêt est une condition sine qua non permettant d’obtenir un crédit immobilier.
Pendant de nombreuses années, les banques qui détenaient le monopole de l’assurance de prêt par le biais des contrats groupes proposaient donc une offre clé en mains incluant le crédit immobilier et son assurance. Aujourd’hui encore, l’assurance groupe séduit près de 80 % des emprunteurs qui sont pour beaucoup des primo-accédants peu avertis ou des ménages pressés qui privilégient le taux de leur crédit au détriment de l’assurance emprunteur.
Par principe, les offres d’assurance groupe sont basées sur la mutualisation des risques. Elles s’adaptent à tous les profils, les garanties et les primes sont donc lissées pour correspondre au plus grand nombre. L’assurance groupe permet une signature rapide et une gestion optimisée.
Comparer les offres d’assurance et opter pour la délégation
Depuis 2010 et l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, il est possible de mettre en place une délégation d’assurance dans le cadre d’un prêt immobilier. Autrement dit, cela consiste à faire appel à une compagnie indépendante de la banque qui accorde le crédit. Si l’avantage évident réside dans le fait d’obtenir une offre sur-mesure, les demandes de devis afin de comparer les offres et d’obtenir la couverture la plus avantageuse peuvent nécessiter du temps.
Depuis 2010, la loi Lagarde ouvre la porte à la délégation d’assurance. La protection du consommateur a été renforcée en 2014 avec l’entrée en vigueur de la loi Hamon et en 2018 avec le vote de l’amendement Bourquin. Il est désormais possible de résilier son contrat chaque année au profit d’une couverture équivalente, mais plus intéressante.
Le concours d’un courtier en assurance est particulièrement recommandé aux emprunteurs fumeurs qui souhaitent s’assurer dans les meilleures conditions. Reste que l’arrêt du tabac est probablement la solution la plus économe à bien des niveaux. À noter que vingt-quatre mois après avoir arrêté de fumer, une personne est considérée comme non fumeuse. Comme pour les anciennes pathologies, la notion de droit à l’oubli n’impose par ailleurs pas à un ancien fumeur de se déclarer comme tel dans le questionnaire médical. En revanche, toute fausse déclaration rend le contrat caduc ce qui implique l’inaction de l’assureur en cas de sinistre.
Laisser un commentaire