Quels sont les taux de référence dans le cadre d’un prêt immobilier ?
Lorsque l’on parle de taux bas ou qu’une banque communique commercialement ses taux d’intérêt pour un crédit immobilier, il s’agit généralement du taux nominal également appelé taux débiteur. Mais pour connaître le coût total du crédit, le consommateur doit, en réalité, se référer au TAEG (taux annuel effectif global) qui inclut le taux nominal, les frais de dossier, les frais payés à des intermédiaires, le coût de l’assurance emprunteur, le coût de l’évaluation du bien immobilier et les coûts d’ouverture et de tenue de compte. Le TAEG doit être inférieur au taux d’usure, qui est un taux plafond fixé chaque trimestre par la Banque de France, pour chaque typologie de crédits.
Le taux nominal est celui qui est appliqué directement au capital emprunté. Il est défini pour une période donnée qui est le plus souvent une année. Pour connaître le taux d’intérêt applicable sur un mois ou un trimestre, par exemple, il faut diviser le taux nominal par douze. Comme le rappelle le courtier Empruntis, « si leur montant est constant sur toute la durée de l’emprunt, on parle alors de taux proportionnel ».
Prêt immobilier : pourquoi utiliser le taux proportionnel ?
Souscrire un crédit immobilier implique des remboursements réguliers, souvent des mensualités, de la part de l’emprunteur. Pour avoir une meilleure visibilité quant à ces échéances financières, la banque remet à l’emprunteur un document appelé tableau d’amortissement, en même temps que l’offre de prêt. Le taux proportionnel ou taux périodique proportionnel permet d’élaborer ce document. L’emprunteur dispose également, grâce à ce taux périodique, d’un échéancier comprenant des mensualités fixes. C’est, en tout cas, valable pour les prêts immobiliers à taux fixe, contrairement aux prêts à taux variable.
Chaque mensualité de crédit immobilier comprend une part d’assurance de prêt, une part de capital emprunté (on parle de capital amorti) et le taux proportionnel. Dans le cadre d’un crédit sur 20 ans, le taux proportionnel multiplié par douze, donne le taux nominal et la mensualité multipliée par 20 donne le coût total du crédit.
Le taux proportionnel est souvent confondu avec le taux équivalent ou actuariel, que l’on retrouve dans l’assurance-vie. Les intérêts annuels génèrent, dans ce cas, des intérêts pour l’année suivante. On parle d’intérêts composés.
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