Vous envisagez un achat immobilier ? Attention, la prime d’activité n’est pas considérée comme un revenu
En 2019, la prime d’activité a déjà été versée à plus de 3,5 millions de foyers. Pour 700 000 bénéficiaires, il s’agit d’ailleurs d’une nouveauté. Un coup de pouce non-négligeable puisque pour certains ménages, son montant peut représenter plusieurs centaines d’euros.
Malgré cela, les particuliers qui envisagent une acquisition immobilière cette année pourraient être déçus. En effet, cette aide n’est pas prise en compte par les banques dans le calcul du taux d’endettement. Les établissements financiers redoutent en effet que ce dispositif ne soit pas maintenu dans les années à venir, ce qui pourrait altérer la capacité d’emprunt des bénéficiaires à terme. Pour rappel, même si les règles en matière d’endettement ne sont pas strictement encadrées, le seuil de 33 % des revenus est généralement pris en compte par les banques comme limite maximale.
Depuis le 1er janvier 2016, la prime d’activité est versée par les CAF (caisses d’allocations familiales) et les MSA (caisses de la mutualité sociale agricole) aux actifs les plus modestes. Elle est réservée aux contribuables résidant en France métropolitaine, dans les DOM ou à Mayotte. Son montant est défini en fonction des revenus et de la composition du foyer.
Des taux d’intérêt toujours au plus bas
Destinée à redonner du pouvoir d’achat aux ménages, la prime d’activité est versée en fonction des revenus et de la composition du foyer, mais également de la nature d’occupation du logement. Ainsi un propriétaire ou un occupant à titre gratuit, sans distinction entre les deux, verra le montant de sa prime divisé par deux par rapport à celui d’un locataire. Pour un même revenu et un même foyer, un locataire peut d’ailleurs bénéficier de la prime quand un propriétaire n’y est pas éligible.
Cette année, pour accéder à la propriété, il ne faudra donc compter que sur les conditions de financement qui demeurent encore très attractives. En février, les taux d’intérêt ont même baissé sur 7, 10, 15 et 25 ans et restent stables sur 12 et 20 ans. Une situation qui devrait subsister pendant quelques mois au moins, comme le confirme la politique de la BCE (la Banque centrale européenne). Selon le profil de l’emprunteur, il est donc actuellement possible d’emprunter à un taux inférieur à 1,8 % qu’importe la durée : 0,84 % sur 7 ans, 1,24 % sur 15 ans et 1,71 % sur 25 ans.
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