Achat immobilier après 50 ans : davantage de difficultés à partir de 58 ans
Les jeunes n’ont pas le monopole de l’achat immobilier. En effet, même les seniors peuvent décider d’acheter leur résidence principale ou leur résidence secondaire, qu’il s’agisse de changer d’air, de se rapprocher de sa famille, de réaliser un investissement locatif ou encore d’investir pour les enfants ou les petits enfants.
Reste que dans la plupart des cas, un crédit immobilier est nécessaire pour financer ce projet. Se présentent alors différents profils de seniors tels que les moins de 60 ans qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite, les plus âgés qui souhaitent souvent vieillir à domicile, les seniors modestes et les plus aisés.
« Au 1er janvier 2019, 13,4 millions de personnes résidant en France ont 65 ans ou plus, soit 20 % de la population. Cette proportion a progressé de 4 points en 20 ans et place la France au niveau de la moyenne de l’Union européenne ».
À partir de 58 ans, financer un projet immobilier via un crédit peut s’avérer plus compliqué car les banques demandent généralement une estimation de la pension de retraite afin d’évaluer la capacité d’emprunt du demandeur.
Le prêt à paliers s’adapte aux variations de revenus
Selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), en 2019, la pension de retraite moyenne pour le régime général s’élève à 1 064 euros. Cela représente une baisse importante par rapport aux revenus perçus durant la période d’activité professionnelle.
Il existe malgré tout un prêt adapté à cette baisse de revenus, permettant ainsi aux seniors d’envisager un achat immobilier : le prêt à paliers. Son fonctionnement est simple, il est découpé en un ou deux paliers. La part la plus importante du capital est remboursée lorsque l’emprunteur est encore en activité ou qu’il dispose des revenus les plus élevés, avant d’être abaissée dans un second temps. Ce principe n’est pas spécifique aux seniors, il peut être aussi très utile pour les emprunteurs ayant déjà un prêt en cours et qui souhaitent réaliser un nouveau projet immobilier. Les mensualités remboursées sont alors plus faibles, au départ, avant d’augmenter une fois le premier prêt remboursé.
L’une des principales craintes des seniors qui investissent dans l’immobilier sur le tard est la maladie ou le décès survenus alors que le capital n’est pas totalement remboursé, ce qui engendrerait des dettes pour les enfants ou les petits enfants. Pour éviter ces problématiques, il est primordial d’effectuer un arbitrage et de souscrire une assurance de prêt qui soit la moins lourde financièrement, tout en garantissant une protection suffisante.
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