Taux de crédits immobiliers : le baromètre à l’arrêt en février
0,84 % pour un prêt immobilier sur 7 ans, 1,24 % pour un prêt sur 15 ans, et jusqu’à 1,71 % pour un prêt sur 25 ans. En ce début d’année, les moyennes des taux observés sont toujours à l’avantage des acquéreurs. Si les conditions d’emprunt semblent stables par rapport à ces derniers mois, elles présentent même une légère baisse de 0,01 % sur 10, 15 et 25 ans.
Par exemple, un couple qui emprunte 150 000 € sur 25 ans en février peut bénéficier, en moyenne, d’un taux à 1,71 %. Dans ces conditions, le couple doit rembourser 614,85 € par mois, le coût total du crédit s’élève alors à 34 455 €.
Des taux inférieurs à 1 % pour les meilleurs profils
Comme c’est le cas habituellement, les meilleurs profils emprunteurs bénéficient quant à eux d’un financement encore plus compétitif. Ainsi, les couples d’actifs de 35 ans environ, ayant une situation professionnelle stable et des revenus confortables peuvent espérer contracter un crédit immobilier à 0,45 % sur 7 ans ou 1,25 % sur 20 ans. Une facilité de financement rendue possible pour les emprunteurs qui sont en mesure de débloquer un apport personnel de 10 % ou plus du montant du projet.
Pour les prêts les plus courts, les taux d’intérêt proposés aux meilleurs profils sont même en deçà des records observés en 2016, une année pourtant déjà exceptionnelle. Pour le reste, la stabilité est plutôt observée en février, même si certaines variations pourraient d’ores et déjà annoncer des mouvements plus marqués durant l’année. – 0,03 % pour les prêts sur 7 ans et jusqu’à + 0,09 % pour les prêts longue durée sur 25 ans.
Crédit immobilier, quelle tendance pour 2019 ?
Alors que la nouvelle année a été inaugurée il y a à peine plus d’un mois, difficile pour l’heure de tirer des conclusions sur les variations des taux d’intérêt d’emprunt. Les professionnels s’attendent d’ailleurs à ce que de nombreux investisseurs et acquéreurs décident de reporter leurs achats de quelques mois, laissant au prélèvement à la source et aux nouvelles mesures fiscales le temps de faire leurs preuves.
Quant aux investissements locatifs, ils ne représentaient que 17 % des dossiers de crédits en décembre 2018, contre 83 % pour les financements de résidences principales. Un ratio qui pourrait évoluer en 2019 avec l’entrée en vigueur du dispositif Denormandie et la reconduction du Pinel dans les zones A, Abis et B1.
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