Le courtier est soumis à une obligation de résultat
Dans le cadre d’un achat immobilier, chaque frais compte. Aussi, nombreux sont les futurs emprunteurs qui rechignent à faire appel aux services d’un courtier, par méconnaissance ou par peur de coûts supplémentaires importants.
Pourtant, en tant qu’intermédiaire du crédit, le courtier connaît bien les banques. Son réseau, son expérience et son appétence pour la négociation lui permettent d’obtenir les taux les plus favorables pour ses clients. Mieux, il réussit souvent là où les ménages ayant les dossiers les plus fragiles ont échoué.
La rémunération moyenne du courtier est de 0,5 % du montant total du prêt, une rémunération qu’il ne perçoit que si le prêt est accepté. Autrement dit, pour pérenniser son activité, le courtier a une obligation de résultat vis-à-vis de ses clients. Il peut, en outre, apporter son expertise administrative et financière, ce, dans le but d’obtenir un financement optimisé et rapide. Cela peut passer, par exemple, par la mise en place d’une délégation d’assurance de prêt pour réaliser des économies.
Enfin, notons que le courtier est un professionnel à part entière qui dispose d’une habilitation IOBSP (Intermédiaire en Opération de Banque et Services de Paiement) et d’un agrément auprès de l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance).
Le courtier, un indispensable pour obtenir un crédit
Fin décembre 2020, le HCSF avait publié ses recommandations à l’usage des banques. Pour contenir l’emballement du crédit immobilier en raison des taux bas, elles étaient alors invitées à respecter un plafond de durée des prêts de 25 ans (27 dans certains cas) et un taux d’endettement de 35 %. Et d’annoncer également des recommandations qui prendraient la forme d’une norme juridiquement contraignante, probablement durant l’été. Ce sera finalement le cas en janvier prochain.
Dès lors, l’intervention du courtier pourra s’avérer indispensable, notamment pour les profils les plus endettés qui flirtent avec le taux d’usure, les primo-accédants et même les investisseurs locatifs.
40 %
Preuve de l’intérêt de l’intervention du courtier dans la recherche du meilleur financement, le recours à ce professionnel du crédit dans les projets immobiliers connaît une hausse continue au fil des ans. Selon un sondage OpinionWay, en 2020, 56 % des sondés y voyaient un moyen d’obtenir le taux le plus avantageux et 30 % un moyen d’éviter que son dossier ne soit refusé.
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