Coronavirus : les banques poursuivent leurs activités, mais les délais s’allongent
En pleine épidémie de coronavirus et alors que les rassemblements sont interdits et que de nombreux commerces ont dû fermer leurs portes, les banques font partie des services considérés comme « indispensables à la vie de la nation ».
Au même titre que les pharmacies, les commerces alimentaires et les stations-services, les agences bancaires sont donc libres de poursuivre leur activité dans le respect des gestes barrières et des consignes sanitaires. Seul problème, elles ne sont pas en mesure de recevoir du public et doivent donc s’adapter au travail à distance.
Si les banques gardent donc le contact avec leurs clients, elles ont cependant dû revoir leurs horaires, leurs méthodes et composer avec des équipes réduites. Les clients qui souhaitent suivre l’avancée d’un dossier doivent donc privilégier les contacts par e-mail, par téléphone ou même via la messagerie de leur espace sécurisé.
Crédit immobilier : une priorité pour les banques durant l’épidémie de Coronavirus
Parmi les dossiers classés prioritaires par les banques durant cette crise sanitaire, les demandes de crédits immobiliers des primo-accédants sont en tête. Mais, puisque tous les intermédiaires sont impactés, les délais peuvent s’allonger considérablement. C’est le cas des courtiers, des notaires et également des agents immobiliers. Aussi, les ménages qui ne sont pour l’instant qu’à l’étape de la signature du compromis de vente doivent veiller aux conditions suspensives. Ainsi, les professionnels conseillent de porter la condition suspensive pour l’obtention d’un prêt immobilier à 90 jours lorsque cela est possible, contre 30 à 60 jours habituellement.
Une condition suspensive est un événement qui, s’il se réalise, rend un contrat caduc. Dans le domaine de l’immobilier, la condition suspensive la plus courante est liée à l’obtention du prêt immobilier. En l’absence de prêt, la promesse de vente est annulée.
Renégociation, rachat de crédit : les ménages devront attendre
Pour les spécialistes, il est plus important actuellement d’obtenir un crédit immobilier que de négocier un taux à la baisse. Pour preuve, la différence entre un taux de 1,35 % à 1,10 % pour un prêt de 200 000 euros sur 20 ans représente une économie de quinze euros par mois.
Quant aux ménages qui souhaitent renégocier leur crédit ou entamer une procédure de rachat de prêt, ils devront pour la plupart patienter. Considérés comme non-prioritaires par les banques en cette période, ces dossiers ont peu de chance d’être traités rapidement, sauf s’il ne reste que l’étape de la signature.
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