Coronavirus : des conséquences sanitaires et économiques
L’épidémie de Covid-19, plus couramment appelé Coronavirus, n’a pas qu’un impact sanitaire. Alors que le cours du porc et des céréales a été très fortement impacté, c’est désormais la filière laitière tout entière qui s’inquiète. Le Brésil et l’Inde ont dû revoir leurs prévisions de croissance annuelle à la baisse, quant à l’Italie, elle a été contrainte de fermer écoles et universités. En Asie, on fait face à la dégradation soudaine du réseau de téléphonie à cause d’une hausse de l’utilisation du réseau liée à une augmentation du télétravail.
En France, 900 entreprises ont déposé un dossier pour mettre leurs employés au chômage partiel. Et on ne compte plus les changements de calendrier dans les rencontres sportives, les concerts, et même les sorties scolaires. Le Gouvernement a, par ailleurs, récemment annoncé avoir limité à 3 euros le prix des gels hydroalcooliques afin d’éviter les abus.
L’immobilier : un rempart pour les investisseurs en temps de crise du coronavirus
Avec les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale et qui menacent la croissance, l’immobilier fait encore une fois figure de valeur refuge. Aussi, les taux d’emprunt d’Etat retrouvent leur plus bas niveau depuis cinq mois.
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Cette situation inédite, après une année 2019 record, s’explique par le climat d’incertitude qui conduit les investisseurs à opter pour des placements peu ou pas risqués comme les emprunts d’Etats relativement épargnés par le virus. Pour ces mêmes raisons, la BCE (Banque Centrale Européenne) devraient conserver une politique de taux accommodante.
Quel rapport entre le coronavirus et le crédit immobilier ? La baisse des taux d’emprunt d’Etat devrait permettre aux banques de reconstituer leurs marges plus vite que prévu. Un apport inespéré qui leur permettrait de proposer de nouveau des crédits à taux très bas, en particulier aux emprunteurs les plus aisés et à ceux offrant les meilleures garanties.
Car, si les conditions d’emprunt sont toujours très avantageuses en ce début d’année, les banques sont contraintes de composer avec les recommandations récentes du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) qui leur impose de limiter les crédits à 25 ans et l’endettement des ménages au taux strict de 33 %.
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