Le 1 % logement correspond-il toujours aux attentes des salariés ?
Né en 1943 et rendu obligatoire en 1953, le dispositif « 1 % logement » s’intègre à la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC). La contribution des entreprises permet dès lors de construire des logements ou d’apporter une aide financière aux salariés accédant à la propriété.
Action Logement :
« Le 1 % logement permet d’aider les salariés des entreprises ayant versé leur PEEC à se loger. Les sommes collectées leur permettent de construire des logements, faciliter l’accès des salariés à la location ou à l’acquisition, concrétiser leurs projets de rénovation ou leurs travaux, en tant que propriétaires occupants ou locataires ».
Aujourd’hui connu sous le nom de Prêt Action Logement, le dispositif perdure, mais peine à convaincre, jugé parfois trop contraignant. Dans ce contexte, la start-up Virgil co-fondée par Saskia Fiszel affiche cette promesse : « Votre apport est insuffisant ? Virgil le complète et investit à vos côtés. Virgil co-investit à vos côtés pour vous permettre de devenir propriétaire sans stress ». Aux côtés de la Sofiap (Société Financière pour l’Accession à la Propriété), codétenue par la Banque postale et la SNCF, Virgil et sa formule « talents », s’adresse plus précisément aux employeurs qui souhaitent fidéliser et motiver leurs salariés en les aidant dans le cadre de leur projet immobilier. Le principe est simple, l’entreprise définit une contribution financière mensuelle ou choisit par exemple de financer l’assurance de prêt.
Soutenir l’accession à la propriété et motiver les salariés
Cette formule, proche du 1 % patronal, est née d’un constat simple : 47 % des jeunes actifs urbains ont pour objectif de devenir propriétaire de leur logement et 88 % d’entre eux estiment qu’il est de plus en plus difficile de devenir propriétaire de son logement. Des chiffres obtenus via un sondage Opinionway pour Virgil, réalisé en juin 2022.
On y apprend également que 74 % des sondés se disent d’accord avec cette affirmation : « Mon employeur devrait aider ses salariés à devenir propriétaires ». En outre, 63 % des personnes interrogées envisageraient de quitter leur entreprise au profit d’une autre structure qui les accompagnerait dans leur projet d’achat immobilier. De même, 69 % d’entre eux estiment que des avantages tels qu’un baby-foot dans l’entreprise, des billets de cinéma et autres loisirs sont moins intéressants qu’une aide au logement.
Pour l’heure, l’offre « talents » de Virgil compte parmi ses clients Insign, « une agence indépendante de 250 creative partners », installée à Paris. D’autres pourraient suivre, intéressés par cette solution qui permet de motiver ses salariés et de contribuer à la tendance « happy at work » (heureux au travail).
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