La prévoyance pour préserver son niveau de revenu
L’assurance prévoyance permet aux bénéficiaires de se prémunir contre les aléas de la vie et les événements imprévisibles. Santé, décès, retraite, sont autant de situations qui peuvent occasionner des baisses de revenus et avoir des conséquences financières importantes.
La prévoyance est courante dans le milieu de l’entreprise. Dans ce cas, on parle de prévoyance collective. Elle se distingue en deux catégories : la prévoyance de base de la sécurité sociale, à laquelle cotise obligatoirement les employeurs ainsi qu’une prévoyance complémentaire, optionnelle. Les particuliers peuvent également s’assurer à titre personnel pour préserver leur patrimoine et leur famille.
Loi n° 89-1009 du 31 décembre 1989 dite loi EVIN : La prévoyance regroupe « la prévention et la couverture du risque décès, des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maternité ou des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité ou du risque chômage ».
Assurance de prêt et assurance prévoyance : similaires ou complémentaires ?
En pratique, en cas d’événement couvert survenu dans la vie de l’emprunteur, l’assurance de prêt verse tout ou partie du capital assuré et restant à rembourser, directement à la banque. De son côté, l’assurance prévoyance verse l’indemnisation aux bénéficiaires désignés par l’assuré. Il existe donc une différence de bénéficiaires entre les deux garanties, qui peuvent toutefois être complémentaires en cas de baisse de revenus.
Une complémentarité d’autant plus intéressante pour les couples qui souhaitent acheter un bien immobilier à deux. La quotité de l’assurance emprunteur peut alors être ajustée en fonction des revenus et des risques de santé que présente chacun des co-emprunteurs. Elle n’est donc pas imposée à 100 % par personne, ce qui permet de bénéficier de tarifs préférentiels (le total pour les deux, doit toutefois être égal à 100 %).
Dans certains cas, il est possible de désigner la banque comme bénéficiaire du contrat de prévoyance en cas de décès de l’emprunteur. Au moment de la signature de l’offre de prêt, le souscripteur doit alors modifier temporairement le bénéficiaire. Attention toutefois, cette manœuvre n’est possible que pour la garantie décès. L’invalidité et l’incapacité ne sont pas concernées. De même, il n’est pas possible de la mettre en place en cas de rupture du contrat de travail, de départ à la retraite ou de changement d’assureur.
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