Les taux des crédits immobiliers sont au plus bas.
Depuis 2008, la BCE (Banque Centrale Européenne) n’a eu de cesse de réduire ses taux directeurs. Les banques empruntent donc à faible coût ce qui leur permet d’appliquer une politique de taux bas vis-à-vis de leurs clients. En outre, la concurrence féroce que se livrent les établissements financiers les incite à assouplir les conditions d’octroi des prêts immobiliers et à allonger leur durée.
0,15 %
Non-obligatoire, mais souvent exigée, l’assurance de prêt immobilier a elle aussi vu ses taux diminuer. Les contrats d’assurance délégués proposés par les filiales des banques notamment, ont pu bénéficier de l’évolution de la législation et ainsi aligner leurs tarifs au plus près de ceux des compagnies indépendantes.
Malgré tout, dans certains cas, l’assurance de prêt peut représenter jusqu’à un tiers du coût total d’un crédit immobilier. Par exemple, pour un couple qui emprunte 300 000 euros sur 20 ans à 0,80 %, ne présente aucun risque aggravé de santé, et souhaite bénéficier d’un couverture totale répartie de manière équitable pour chaque partenaire. Avec un contrat d’assurance individuel, le poids de la couverture représente en moyenne 11 % du montant total de l’emprunt. Avec un contrat d’assurance groupe, cette part grimpe à 27 %.
L’assurance de prêt coûte plus cher aux retraités.
Depuis le 1er janvier 2019, tous les nouveaux contrats d’assurance emprunteur ne bénéficient plus de l’exonération de la TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurance) qui était jusqu’alors appliquée sur la garantie décès. Comme toutes les autres garanties, la couverture décès de l’assurance emprunteur est donc désormais taxée à 9 %., soit un surcoût de 36 € par an pour un crédit de 100 000 euros sur 15 ans.
Il reste qu’avec l’évolution de la législation sur l’assurance emprunteur, la possibilité de changer tous les ans de contrat d’assurance permet de réaliser de nombreuses économies et donc de compenser cette augmentation. Les seniors sont toutefois les plus touchés par le coût de l’assurance de prêt. Les garanties PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie) ainsi que la garantie décès pèsent en effet plus lourd chez les plus de 60 ans. Quant aux plus de 65 ans, ils sont contraints de s’assurer individuellement.
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