Déjà ravis de constater la baisse des taux de prêt immobilier en ce mois de décembre, les emprunteurs pourraient véritablement être comblés en observant ce mouvement se poursuivre l’année prochaine. S’il s’agit là de l’un des nombreux scénarios envisageables, c’est en tout cas celui défendu actuellement par le courtier en ligne ABCourtage qui se montre à ce sujet bien moins réservé que ses concurrents.
Hier, le courtier Empruntis livrait une bonne nouvelle aux candidats à l’achat immobilier en soulignant la persistance de la baisse des taux (entr’aperçue en début de mois) au cours de cette première quinzaine de décembre. S’il y avait là de quoi réjouir les emprunteurs potentiel, le courtier faisait en revanche preuve d’une extrême prudence en ce qui concerne l’évolution des taux pour le début de l’année 2014. Relevant des disparités régionales relativement marquées, Maël Bernier, responsable de la communication auprès d’Empruntis soulignait ainsi qu’il convenait d’ « attendre la rentrée de janvier et avec elle les nouvelles grilles bancaires qui tiendront certainement mieux compte des nouveaux objectifs annuels 2014« .
Une prudence dont ne s’embarrasse visiblement pas ABCourtage qui n’hésite pas à évoquer clairement un probable mouvement de repli des taux pour les premières semaines de l’année à venir. « Le début d’année 2014 s’annonce lui aussi sous de bons auspices bancaires pour les emprunteurs« , estime ainsi le courtier avant d’ajouter que « la petite baisse des taux observée depuis novembre pourrait se poursuivre doucement si la conjoncture qui entoure les taux de refinancement [les OAT] reste en l’état« .
Afin d’expliquer la récente disparition de la hausse des taux (et, par la même occasion, de justifier ses prévisions), ABCourtage constate que, contrairement à ce que l’on aurait pu supposer, l’abaissement du taux directeur de la BCE n’a pas totalement été gommé par la dégradation de la note française par Standard and Poor’s. Selon le courtier, cette dernière « n’a eu aucune conséquence sur le niveau des OAT« , permettant ainsi au geste de la BCE « de juguler la petite hausse observée depuis mai 2013« .
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