La Contribution Sociale Généralisée (CSG) est une taxe française qui permet de financer les dépenses de la sécurité sociale. Instaurée dans la loi de finances 1991, elle est directement prélevée sur les revenus d’activités (salaires), de remplacement (retraites, allocations chômage…), de placement (revenus mobiliers, plus-values immobilières…), du patrimoine (rentes viagères, revenus fonciers…) et les sommes redistribuées par les jeux. Elle s’applique pour des personnes vivants en France.
Initialement, son taux était de 1,1 %. Depuis, il n’a cessé d’évoluer. Et surtout, il est dépendant du type de revenus (une partie est déductible du revenu global). Depuis le 1er janvier 2018, le Gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé d’augmenter la CSG de 1,7 point. La raison : augmenter les recettes provenant de cet impôt. Voici les taux appliqués depuis le début de l’année 2018 :
- Salaires et primes : 9,2 %
- Pensions de retraite : 8,3 %
- Allocations chômage : 6,2 %
- Revenus des jeux : 9,9 %
- Revenus de placement : 9,9 %
- Revenus du patrimoine : 9,9 %
La CSG permet d’obtenir des recettes très élevées. Elles étaient estimées à plus de 97 milliards d’euros en 2016. Ce qui est supérieur à l’impôt sur le revenu. La CSG représente par ailleurs plus de deux tiers des impôts et taxes affectés à la protection sociale.