Lorsqu’une personne contracte un prêt immobilier, celui-ci est généralement assorti d’une assurance-prêt. Bien que non obligatoire, elle permet de garantir les établissements financiers, comme les banques, contre les impayés de leurs clients et accompagne le souscripteur en cas d’invalidité totale ou partielle, de perte d’emploi ou de décès.
Ce contrat d’assurance peut être ouvert auprès de la banque elle-même ou d’une compagnie indépendante. Dans tous les cas, le montant de la cotisation est fixé en fonction de plusieurs paramètres identifiés comme des risques par l’assureur. Parmi eux, le montant total du prêt d’une part, mais aussi l’âge du client, son métier, ses habitudes ainsi que son état de santé. Certaines pathologies ou pratiques sportives représentent pour les assureurs un risque aggravé qui nécessite une étude approfondie du dossier.
Les facteurs de risques aggravés sont nombreux et font l’objet d’un recensement de la part des assureurs. Il existe les risques médicaux d’une part avec des maladies telles que le cancer, le diabète ou l’hypertension ; les risques professionnels ensuite, avec des professions particulièrement exposées comme les pompiers, les policiers, les démineurs mais aussi les cascadeurs, intermittents du spectacles et pilotes d’avion ; les risques sportifs enfin, dans le cas de la pratique de l’escalade, de sports extrêmes, de la compétition à haut niveau.
Ces facteurs augmentant le risque du client de se retrouver dans une situation d’invalidité voire de décès, le risque pour l’assureur de devoir assurer les mensualités d’un emprunt à sa place, augmente lui aussi. A noter que les fumeurs représentent également un risque supplémentaire.