On les disait sur le déclin et pourtant, si l’on en croit une récente étude publiée par l’Observatoire Crédit Logement, les demandes de rachats de crédit auraient pratiquement quadruplées au cours des 4 derniers mois.
2015 : l’année du rachat de crédit
S’il est un secteur financier qui a marqué cette année 2015 c’est bien celui des renégociations et rachats de crédit. Devant la franche baisse des taux observée au cours du 1er semestre, les particuliers se sont déplacés en masse chez leur banquier pour renégocier leur prêt immobilier ou regrouper l’ensemble de leurs emprunts en une seule et unique mensualité. Des opérations payantes à tous points de vue puisque, si les ménages ont ainsi pu troquer leur ancien taux d’intérêt contre ceux bien plus attractifs pratiqués alors, les établissements procédant aux rachats de prêt voyaient leur clientèle grossir au fil des dossiers. Sur les 6 premiers mois de l’année, les renégociations et rachats représentaient quasiment la moitié des demandes traitées par les banques.
Hausse des taux et rachat de crédit : une pause passagère
La remontée des taux intervenue dès le mois de juin aurait pu mettre un terme à cet engouement. Pour le courtier Vousfinancer, la perte de vitesse accusée par les renégociations de prêt était d’ailleurs plus que significative, passant de 40 à 18% de son activité en à peine quelques semaines. Mais depuis peu, la donne semble encore avoir changé. Sous l’impulsion d’une baisse généralisée des taux, le rachat de crédit suscite de nouveau l’intérêt des emprunteurs. Une aubaine pour les banques qui, en cette fin 2015, pensaient ne plus devoir compter sur une telle manne financière.
Le rachat de crédit s’impose de nouveau comme une évidence
A l’occasion d’une récente étude, l’Observatoire Crédit Logement / CSA estime d’ailleurs que le nombre de demandes concernant un éventuel rachat de dette s’est littéralement envolé au cours des quatre derniers mois pour représenter, en ce début novembre, plus du tiers des dossiers adressés aux courtiers Les emprunteurs qui n’auraient pas déjà profité des excellentes conditions de crédit que nous connaissons actuellement se voient donc offrir une nouvelle opportunité à ne pas manquer. « Les banques ne sont plus submergées, elles ont profité de l’été et de la rentrée pour solder les demandes de financement en souffrance. Elles sont donc prêtes à de nouvelles sollicitations. D’autant plus que la fin d’année est une période charnière. Les crédits déposés viendront contribuer aux objectifs commerciaux de 2016 », constatait il y a peu le courtier Empruntis.
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