Plafonds revus à la hausse, élargissement considérable de son champ d’action, Selon Cafpi, le futur prêt à taux zéro 2016 a tout pour participer de façon significative à la relance du marché immobilier.
La réforme du PTZ : une aubaine pour l’immobilier ancien
On connaît désormais la quasi-totalité des ajustements qui seront opérés dès le 1er janvier 2016 sur le prêt à taux zéro. Des modifications qui, depuis leur annonce officielle, ne cessent d’être saluées par les professionnels du secteur. C’est notamment le cas du courtier Cafpi dont le Directeur général adjoint, Philippe Taboret, voit dans cette réforme « une dynamisation du marché de l’ancien et un soutien à l’emploi dans la filière du bâtiment et de l’immobilier ».
Pour le courtier, si les modifications introduites dès l’année prochaine sont nombreuses, ce qu’il faut avant tout retenir de cette réforme est l’élargissement du prêt à taux zéro destiné à l’acquisition d’un bien immobilier ancien. Restés pendant de longues années écartés du dispositif, les logements anciens sont revenus par la petite porte début 2015 en n’étant réservé qu’à un peu moins de 6000 communes rurales. Véritable frein pour l’essor du PTZ, cette restriction sera dans quelques semaines totalement levée avec l’extension du dispositif à l’ensemble du territoire. « Alors que le logement neuf monopolisait l’attention publique, pour créer des emplois dans le bâtiment, le gouvernement réalise que le patrimoine existant participe à l’activité de rénovation et de réhabilitation, à l’origine de plus de la moitié du chiffre d’affaires des entreprises tous corps d’Etat », se félicite ainsi Philippe Taboret.
L’obligation de travaux n’est pas un mal, bien au contraire
Le courtier salue également le maintien de l’obligation de travaux comme condition sine qua none à l’obtention d’un PTZ dans l’ancien. Une position étonnante alors que bon nombre de professionnels considèrent le coût élevé de telles rénovations (au moins 25% du coût d’acquisition) comme un élément dissuasif pour les acheteurs potentiels. « Devoir réaliser 25 % de travaux de rénovation sur les biens anciens achetés reste une véritable contrainte », estimait fin octobre Jacques Daboudet, président du réseau immobilier Capifrance. Mais pour le courtier, outre un probable regain d’activité des acteurs du bâtiment, cette obligation doit surtout préserver le marché « d’un effet pervers : le risque d’une inflation artificielle des valeurs ».
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