Si l’on en croit le courtier Immoprêt, les taux de prêt immobilier se font de plus en plus attractifs, accusant de fortes baisses sur l’ensemble du territoire et ce, quelles que soient les durées d’emprunt.
La baisse des taux envahit la France
A l’occasion de sa dernière note de conjoncture, l’Observatoire Crédit Logement / CSA soulignait la nette remontée enregistrée par les taux d’emprunt depuis le mois de juin (passant de 2,01% à 2,22% fin octobre). S’agissant d’une analyse trimestrielle, cette publication n’avait toutefois rien d’inquiétant pour les candidats au crédit. En effet, si la période estivale a bel et bien été le théâtre d’une très nette progression des taux, force est de constater que ce mouvement haussier a fortement perdu de sa superbe au cours des mois suivants. Or, ce sont bien évidemment les niveaux affichés actuellement par les taux qui intéressent les futurs emprunteurs et sur ce point, ces derniers ont de quoi se réjouir.
Dans son baromètre dévoilé ce lundi 9 novembre, Immoprêt estime en effet que la hausse des taux est de l’histoire ancienne. Mieux, le courtier constate qu’ « entre octobre et novembre 2015, la plupart des taux ont fortement baissé quelque que soit la région, retrouvant à peu près les taux observés en juin ». En un mois, l’Ile-de-France aurait ainsi vu son taux le plus bas sur 20 ans passer de 2,30% à 1,95%. Même constat dans le Nord où les meilleurs profils peuvent aujourd’hui espérer décrocher un taux de 2,00% contre 2,40% en octobre. En moyenne nationale, les taux les plus attractifs s’établissent à 1,90% sur 15 ans, 2,12% sur 20 ans et 2,51% pour un prêt immobilier sur 25 ans.
Les primo-accédants dans le viseur des banques
S’il admet ne pas encore pouvoir se prononcer sur le maintien à long terme de cette baisse des taux, Immoprêt souligne toutefois la volonté des établissements à se montrer compétitifs afin de séduire les primo-accédants qui, réforme du PTZ oblige, ne manqueront pas de débarquer sur le marché. « Les banques veulent de nouveau se tourner vers la cible primo-accédants et se repositionner sur des durées longues moins fréquentes ces derniers temps en baissant leurs taux », explique-t-il ainsi.
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