Dans quelle ville les chefs d’entreprise sont-ils les mieux lotis ? Certainement pas à Londres si l’on en croit une récente étude. Selon la société de conseil en immobilier d’entreprise Savills, la capitale britannique serait en effet devenue la plus chère du monde en matière de logement et d’immobilier de bureau. Entre des loyers en nette progression et une monnaie au plus fort, l’immobilier londonien a vu son coût par habitant croître de 40% depuis 2008. Une augmentation qui lui permet aujourd’hui de ravir la première place de ce classement des villes les plus chères à Hong Kong (laquelle s’était imposée lors des 5 dernières éditions).
Londres : une progression fulgurante
Dans le détail, le coût d’occupation des bureaux à Londres s’établit désormais à près de 94 000 euros par an et par employé, ou plus exactement à 121 000 dollars (soit une progression de +5,3% sur le seul premier semestre 2014). Dans le même temps, Hong Kong a accusé un repli de -5,6% portant son coût d’occupation par employé à 116 000 dollars annuels. Si New York complète le podium, Paris n’est pas en reste et s’adjuge la quatrième place de ce palmarès avec un coût moyen évalué à 105 550 dollars.
Coût de la vie : qu’en est-il vraiment ?
Faut-il pour autant en conclure que Londres est véritablement devenue la ville la plus chère du monde ? Pas nécessairement puisque si l’étude publiée par Savills passe en revue le coût des logements et de l’occupation de bureaux, elle fait toutefois l’impasse sur les autres coûts de la vie quotidienne que son l’alimentation ou encore les transports. Or, sur ces critères, une étude dévoilée en mars dernier consacrait Singapour comme ville la plus chère… Juste devant Paris.
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