En matière d’achat immobilier, les investisseurs locatifs seraient-ils devenus une espèce en voie de disparition ? Après un courtier en ligne il y a quelques jours (voir notre article), c’est aujourd’hui au tours du Crédit Foncier de souligner l’attentisme de ces derniers.
Au cours des six premiers mois de l’année, la part des transactions visant des logements locatifs s’est établie à près de 12%. Si la banque constate ici une certaine stabilisation par rapport à l’année 2013, elle ne peut toutefois que relever le net repli opéré par les investisseurs depuis 2011 (leur part passant en effet durant cette période de plus de 17% à moins de 12%, soit une baisse de 30%). Un recul qui coïncide notamment avec le remplacement du Scellier par un dispositif Duflot qui n’aura jamais su convaincre. Celui-ci ayant récemment cédé sa place à la loi Pinel, reste désormais à savoir si cette dernière jouera un quelconque rôle incitatif auprès des investisseurs.
Ce qui ne change pas en revanche, ce sont les caractéristiques globales des investisseurs et les motivations qui les poussent à opter pour un bien immobilier locatif. S’ils préféreront, comme les années précédentes, acheter un appartement de taille moyenne (42 m² pour un coût moyen de 167.000 euros), leur choix est essentiellement motivé par la fiscalité particulièrement avantageuse offerte par les différents dispositifs de défiscalisation. Près des deux tiers des investisseurs avouent ainsi avoir acquis leur logement afin de réduire de façon significative leurs impôts (suivent ensuite la constitution d’un patrimoine et le gain d’un complément de retraite).
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