Dans cette nouvelle émission de « Intégrale Placements » sur BFM Business, Olivier Marin, rédacteur en chef du Club Immo Explorimmo Le Figaro, fait un tour d’horizon de l’état du marché immobilier pour ce 1er semestre 2014.
Baisse des transactions, marché « désorienté », loyers à la hausse et immobilier neuf en berne, délais de vente allongés … l’analyse dresse un bilan lourd à encaisser. Olivier Marin revient également sur les conséquences de la loi ALUR et sur les mesures d’urgence que le gouvernement a décidé de mettre en place, dès octobre prochain, pour relancer un marché qui tourne, désespérément, au ralenti. »
L’immobilier ancien à la peine
En ce qui concerne le volume de transactions dans l’immobilier ancien, le constat est sans appel : depuis 10 ans, la tendance est à la baisse. Les chiffres de la FNAIM appuie cela, en Île-de-France le nombre de ventes de ce type de bien a diminué de 21 % et de 12,8 % sur le plan national depuis 2004.
L’une des causes pointées par les notaires de France est le délais de transaction qui s’allonge considérablement. Selon eux, il faut au minimum un mois supplémentaire pour compléter ce processus. En conséquence, les prix ont chuté d’environ 1,7 % pour l’ensemble du territoire et de 2,3 % en Île-de-France, depuis un an. Un phénomène qui ne semble pas près de s’arranger, les prédictions des experts faisant état d’une diminution de 3 % d’ici la fin de l’année.
L’investissement neuf pour relancer le secteur
Contrairement aux prix des biens anciens, les loyers affichent tous une augmentation depuis le premier semestre 2014. En effet, le baromètre Clameur montre une hausse de 1,1 % sur le niveau national, soit une augmentation supérieure à l’évolution de l’inflation (+ 0,7 %). Pour avoir des éléments de comparaison, le loyer moyen à Paris est de 25 €/m² alors que dans de grandes villes situées en Province comme Lyon ou Marseille, il est de respectivement, 13 €/m² et 12 €/m².
Afin de relancer le secteur, le gouvernement souhaite étendre le PTZ + à d’autres villes, tel que Saint-Etienne. Un mesure qui vient en aide aux primo-accédants y compris pour des acquisition de biens anciens situés dans des communes plus petites.
Les investisseurs du marché immobilier locatif ne sont pas en reste : le dispositif de défiscalisation Duflot sera bonifié. En effet, le montant de la réduction d’impôt attribuée en échange de la mise en location d’un bien neuf pourra-t-être de 19, 20 ou 21 % en fonction de la durée d’engagement.
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