Faut-il nécessairement disposer de revenus confortables pour devenir propriétaire d’un bien immobilier ? L’achat d’un logement est-il synonyme de surendettement pour le français moyen ? Pour répondre à ces questions, le courtier en ligne Empruntis a passé en revue certains dossiers de financement qu’il a eu à gérer.
Crédit immobilier : les revenus ne font pas tout
Si le caractère solvabilisateur du niveau extrêmement attractif des taux de prêt immobilier est régulièrement évoqué, dans l’esprit de bon nombre de français, les prix encore excessifs font de l’achat d’un bien immobilier un luxe qu’ils ne peuvent pas s’offrir (ou tout au moins qu’ils ne pensent pas pouvoir se permettre). Et pourtant, à travers sa dernière publication, Empruntis entend battre en brèche cette idée reçue.
Mettant en avant certains dossiers qu’il a eu à traiter, le courtier espère faire prendre conscience aux candidats à l’achat que souscrire un prêt immobilier n’implique pas nécessairement de disposer de solides revenus. Si Empruntis présente comme un élément crucial la gestion rigoureuse de ses comptes, sa porte-parole, Barbara Coumaros, précise toutefois que « la capacité à épargner, la possibilité pour le futur acquéreur de réaliser des placements par la suite sont des arguments convaincants pour les banquiers« .
La preuve par l’exemple
Afin d’illustrer ses propos, le courtier explique que, en faisant valoir de tels arguments, il a pu négocier l’obtention d’un prêt de 143.000 euros sur 25 ans pour un couple de primo-accédants du Calvados (27 et 28 ans) présentant un apport personnel de 5000 euros et dont les revenus oscillaient entre 1200 et 1400 euros par mois. Il en est allé de même pour un couple de Roanne (primo-accédants, 28 ans), « tous deux employés depuis moins de 18 mois« . Malgré l’absence d’apport personnel et des salaires de 1136 et 1250 euros nets, ces derniers ont pu financer l’acquisition de leur logement en contractant un crédit immobilier de 152.841 euros sur 25 ans (soit un taux d’endettement de 34%).
En guise de conclusion, Barbara Coumaros souligne que « chaque emprunteur doit donc savoir mettre en avant ses atouts : épargne, placements futurs… et donner envie au banquier de le conquérir« .
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