Préalablement à son Observatoire du Moral Immobilier dont la publication est programmée pour le 6 mars prochain, Logic-Immo entend mettre en lumière un fait qui pourrait bien s’avérer déterminant pour le marché de l’immobilier. Dans un communiqué transmis ce mardi 18 février, le site d’annonces estime que les candidats à l’achat auront du mal à répondre présent en 2014 si les conditions de crédit n’évoluent pas vers un réel assouplissement.
Un marché immobilier dépendant des conditions de crédit
A l’occasion d’une récente publication, la Banque de France a constaté que les critères appliqués par les banques en matière d’octroi de prêt immobilier n’ont quasiment pas bougé au cours des derniers mois. Si certains pourraient se réjouir d’une telle stagnation, ce n’est toutefois pas le cas de Logic-Immo qui note dans un communiqué publié ce jour que « sans assouplissement des conditions de crédit les acheteurs ne seront pas au rendez-vous en 2014« .
La baisse des taux de prêt immobilier ne suffit pas
Interrogeant les candidats à l’achat dans le cadre de la 12ème édition de son Observatoire du Moral Immobilier, le site ne peut que se rendre à l’évidence : pour bon nombre de particuliers, les niveaux relativement attractifs affichés actuellement par les taux d’emprunt ne suffisent pas à motiver l’acquisition d’un bien immobilier. Admettant qu’ « en 2013 les taux historiquement bas ont joué un rôle certain pour maintenir le marché immobilier hors de l’eau« , Stéphanie Pécault, responsable des études chez Logic-Immo, précise toutefois qu’ « une baisse des taux d’intérêt ne suffit pas à elle seule à attirer de nouveaux acquéreurs même si elle joue un rôle de levier sur les projets en cours« .
Conditions de crédit : un réel obstacle pour les emprunteurs
Principal obstacle à un éventuel achat immobilier, les conditions de crédit pratiquées par les banques sont perçues comme bien trop strictes par une majorité d’emprunteurs potentiels (52%). Parmi les points de tension évoqués par les particuliers, reviennent notamment les garanties relatives à la situation professionnelle (mentionnées par 56% des sondés) et le montant de l’apport personnel exigé par l’établissement prêteur (55%). Suivent loin derrière un taux d’endettement maximum trop peu élevé (26%), des taux de prêt excessifs (25%) ou encore des durées d’emprunt trop courtes (10%).
Signe que dans un environnement économique relativement tendu cette défiance des acquéreurs à l’égard des banques pourrait venir affecter négativement le marché immobilier, Logic-Immo note que « certains ménages anticipent un refus et n’osent même pas déposer de dossier de demande d’emprunt, repoussant leur projet d’acquisition à plus tard« .
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