Entre une baisse des prix relativement contenue et des taux de prêt toujours extrêmement attractifs mais qui pourraient repartir à la hausse, pour les candidats à l’achat la question est désormais de savoir s’ils doivent concrétiser dès à présent leur projet immobilier ou s’ils doivent jouer l’attente. Dans sa dernière publication, le courtier Empruntis pèse le pour et le contre afin de répondre à une interrogation des plus courantes.
Achat immobilier : l’attentisme est-il de rigueur ?
La grande majorité des professionnels du secteur sont unanimes, démarrée en 2012, la correction affectant les prix des logements anciens s’est poursuivie en 2013 et devrait selon toute vraisemblance s’étendre sur cette année 2014. S’il s’agit évidemment là d’une bonne nouvelle, force est toutefois de constater que cette baisse n’a rien du retournement tant attendu et s’apparente plus à un ajustement progressif. De l’ordre de 2 à 4% selon les études, le recul des prix observé l’année dernière devrait en effet afficher une ampleur similaire en 2014. Patienter dans l’espoir de voir la baisse des prix s’accélérer peut donc se révéler judicieux, à condition toutefois que les taux conservent toute leur attractivité. « L’attente peut être une option intéressante dans le cas où les taux se maintiendraient à des niveaux totalement équivalents« , souligne ainsi Maël Bernier, la porte-parole d’Empruntis.
Acheter : c’est maintenant ou jamais !
Si un certain attentisme peut être envisagé, divers éléments (OAT, taux de la BCE) plaident pourtant pour une prise de décision rapide. En effet, une baisse des taux de prêt immobilier étant exclue, le maintien sur le long terme des niveaux que nous connaissons actuellement est pour sa part loin d’être assuré. « Si nous envisageons un premier trimestre avec des taux stables, tout laisse à penser que cela ne sera pas le cas durant toute l’année« , estime Maël Bernier. Tablant sur une stagnation des taux au premier trimestre, la porte-parole du courtier ne se montre pas des plus rassurante en soulignant que ces derniers « vont inexorablement augmenter ensuite pour atteindre les 4% sur 20 ans à la rentrée.
Passer à l’acte ou attendre : la décision finale
Attendre une hypothétique montée en puissance de la baisse des prix tout en croisant les doigts pour que les taux ne grimpent pas ou profiter dès maintenant des taux bas en prenant le risque de passer à côté de belles opportunités ? Si le choix peut paraître cornélien, cette seconde option semble toutefois recueillir les faveurs d’Empruntis. En effet, pour Maël Bernier « l’impact d’une hausse des taux, même faible annulerait purement et simplement cette baisse des prix des biens immobiliers et aurait même un impact négatif sur le pouvoir d’achat des candidats à l’acquisition« . Celle-ci précise néanmoins que l’achat d’un bien immobilier situé dans une ville où la correction des prix s’annonce plus importante (aux alentours des -10%) peut quant à lui être remis à plus tard.
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