Assurance décès et prêt immobilier : ce qu’il faut savoir en 2025

En 2025, la souscription d’un prêt immobilier reste une étape majeure pour concrétiser un projet d’achat ou de construction. Pourtant, peu de futurs propriétaires mesurent l’importance d’une assurance emprunteur et, en particulier, de la garantie décès. Quelles obligations imposent les banques ? Quelles couvertures inclure dans son contrat pour se protéger efficacement ? Comment choisir la meilleure offre sur un marché où la concurrence s’intensifie ? Autant de questions et de réponses à considérer pour sécuriser son emprunt en toute sérénité.

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L’assurance décès : un pilier incontournable pour sécuriser son crédit immobilier

Même si la loi n’impose pas légalement d’assurance pour un crédit immobilier, en pratique, toutes les banques l’exigent. Au centre de ce dispositif figure la garantie décès, qui couvre le capital restant dû en cas de disparition de l’emprunteur avant la fin du remboursement. Cette protection s’avère essentielle pour deux raisons :

  • La sécurité de la famille : en cas de décès, les héritiers ou le co-emprunteur n’ont pas à supporter le poids des mensualités, l’assurance couvrant le reliquat du prêt (en fonction de la quotité assurée).
  • La sécurité de la banque : l’établissement prêteur est assuré de récupérer la somme empruntée, ce qui facilite l’octroi du crédit.

Garanties essentielles et exclusions : ce que vous devez vérifier

L’assurance décès s’accompagne souvent d’un délai de carence et de garanties complémentaires qui renforcent la protection de l’emprunteur :

  • PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) : elle prend le relais si vous êtes dans l’incapacité définitive d’exercer toute activité professionnelle et de réaliser seul les actes essentiels du quotidien.
  • IPT/IPP (Invalidité Permanente Totale ou Partielle) : selon le taux d’incapacité retenu (par exemple, au-delà de 66 % pour la garantie IPT), l’assurance prend en charge tout ou partie des échéances.
  • ITT (Incapacité Temporaire de Travail) : en cas d’arrêt de travail total, cette garantie couvre vos mensualités pour une durée fixée dans le contrat.

Cependant, toutes ces garanties comportent des exclusions à connaître avant de signer. Sont notamment concernées les blessures volontaires, la consommation de substances illicites ou la pratique de sports extrêmes. Les professions dites « à risque » peuvent également être soumises à des surprimes.

Un âge limite de couverture peut s’appliquer au contrat d’assurance décès, généralement situé entre 60 et 80 ans selon les compagnies.

Comment choisir le meilleur contrat d’assurance décès en 2025 ?

En 2025, l’offre en assurance emprunteur n’a jamais été aussi foisonnante : entre contrats de groupe, délégations d’assurance et couvertures optionnelles, les possibilités de personnalisation sont nombreuses. Pour sélectionner la formule adaptée à votre profil, la clé est d’anticiper vos impératifs de protection, avant de comparer attentivement les différentes modalités de chaque contrat.

1. Comparer contrat de groupe et délégation d’assurance

Traditionnellement, la banque propose un « contrat groupe » : une formule collective appliquée à tous les emprunteurs, avec un tarif unique par profil. Cette option a l’avantage de la simplicité, mais n’est pas toujours la plus compétitive. En face, la délégation d’assurance (ou assurance externe) permet de souscrire un contrat plus personnalisé, souvent moins cher. Néanmoins, il faut s’assurer que le niveau de garanties soit équivalent ou supérieur à celui exigé par la banque. Ce principe d’équivalence des garanties est la condition sine qua non pour voir votre délégation validée.

2. Scruter l’âge limite et les taux d’invalidité

Les contrats fixent souvent des âges limites au-delà desquels la couverture décès et les garanties associées s’arrêtent. Si votre prêt se termine à 75 ans, par exemple, vérifiez que la garantie décès soit bien active jusqu’à cet âge. Par ailleurs, le taux d’invalidité à partir duquel l’assurance prend en charge vos mensualités peut varier : un seuil à 66 % (IPT) ou dès 33 % (IPP) selon les contrats.

3. Prendre en compte la quotité

Lorsque vous empruntez à deux, chaque co-emprunteur doit être couvert par un pourcentage de quotité (ex. 50/50, 100/100, etc.). Une quotité totale de 100 % (répartie entre les co-emprunteurs) est généralement le minimum requis pour rassurer la banque. Opter pour une quotité de 100 % sur chaque tête (soit 200 % au total) renforce la protection, mais augmente aussi le coût de l’assurance.

4. Négocier et changer d’assurance à tout moment

Grâce à une législation plus souple depuis quelques années avec la loi Lemoine, l’emprunteur peut désormais changer d’assurance quand il le souhaite, sans attendre la date anniversaire. Cela peut représenter des économies non négligeables. Avant de procéder à la résiliation, assurez-vous simplement que la nouvelle offre respecte l’équivalence de garanties imposée par l’établissement prêteur.

Comment obtenir le remboursement de son prêt immobilier suite à un décès ?

En cas de décès de l’emprunteur, la première étape pour la famille consiste à informer l’assureur dans les plus brefs délais. Les modalités de déclaration figurent en général dans les conditions générales du contrat d’assurance : certaines compagnies acceptent une déclaration en ligne via un espace client sécurisé, tandis que d’autres exigent un courrier recommandé.

Le risque de suicide n’est couvert qu’à partir de la deuxième année de contrat, sauf en cas de contrat d’assurance groupe.

Plusieurs pièces justificatives sont systématiquement requises, dont l’acte de décès délivré par la mairie, le certificat médical précisant la cause du décès ainsi que le contrat d’assurance et le tableau d’amortissement du prêt. Une fois la déclaration validée, l’assureur se charge de régler le capital restant dû à la banque, en fonction de la quotité assurée.

Si un co-emprunteur est engagé sur le crédit, ce dernier peut continuer à rembourser uniquement la part non couverte par la garantie, selon les modalités établies lors de la souscription (par exemple, une quotité de 50 %/50 %). Dans le cas d’un emprunt en solo, la totalité du solde est prise en charge, ce qui libère alors les proches de toute dette.

Assurance décès et prêt immobilier en 2025 : l’importance de bien s’informer

La garantie décès demeure, en 2025, un élément clé pour sécuriser son prêt immobilier, protéger ses proches et assurer la pérennité de son projet. On constate que la majorité des banques renforcent leurs exigences en matière de garanties, notamment pour les personnes exerçant un métier à risque. Ainsi, anticiper les éventuelles clauses restrictives et s’informer sur les possibilités de renégociation d’assurance peut faire la différence. Car assurer son prêt immobilier n’est pas une formalité, mais un gage de tranquillité d’esprit pour soi et pour ses proches.

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