Plus de 15 ans de hausse de l’encours des crédits immobiliers
Depuis plusieurs années, les taux d’emprunt à la baisse permettent à de nombreux ménages de réaliser leur projet immobilier. Alors que l’on croyait l’année 2017 être celle de tous les records, c’est en novembre 2018 que la Banque de France a enregistré des taux historiquement bas.
1,50 %
Malgré les incertitudes liées à la conjoncture, le marché du crédit immobilier n’a donc jamais été aussi dynamique. En atteste les derniers chiffres publiés par la Banque de France qui mentionne un encours de crédits de 1 003 milliards d’euros. Le seuil des 1 000 milliards a donc été franchi. À noter que les politiques commerciales des banques, associées aux mesures avantageuses de la BCE (Banque centrale européenne), ont conduit à une augmentation constante de l’encours des crédits immobiliers au fil du temps, depuis les années 2000.
Un taux d’intérêt moyen plus bas que l’inflation
Avec +5,9 % de croissance en novembre, la France a connu une dynamique soutenue durant l’automne dernier, essentiellement grâce aux taux d’intérêt d’emprunt à la baisse, qui ont retrouvé leur plus bas niveau historique en novembre. Pourtant, cette baisse doit être relativisée, car l’année 2018 a sans conteste été celle des conditions d’emprunt favorables. Les variations survenues au fil des mois ont donc été à peine perceptibles pour les ménages.
En quatre an, les emprunteurs ont été les grands gagnants puisque les taux ont été divisés par deux sur la période. Ils se situent désormais en dessous de l’inflation qui était de +1,9 % en novembre.
Nouvelle année, mais des conditions d’emprunt toujours favorables
Malgré quelques taux déjà à la hausse, les conditions restent particulièrement attractives en ce début d’année. Les meilleurs profils cumulant apport personnel et situation personnelle et professionnelle stables, sont d’ailleurs généralement épargnés par ces premières augmentations.
La concurrence féroce que se livrent les banques demeure déterminante dans les politiques commerciales appliquées. Ainsi, les ménages, même les plus modestes, pourront cette année encore bénéficier de conditions favorables pour acquérir une résidence principale, ou réaliser un investissement locatif. La stratégie offensive des banques qui doivent se conformer à des objectifs commerciaux drastiques devrait limiter la hausse des taux cette année, que certains spécialistes estiment à 0,2 % ou 0,3 % tout au plus.
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