Immobilier locatif : s’endetter pour s’enrichir
Investir dans l’immobilier, contracter un prêt immobilier en vue de se constituer un patrimoine et de générer des revenus complémentaires représente ce que l’on appelle un effet de levier. L’immobilier locatif peut d’ailleurs se targuer d’être le seul placement pour lequel une dette est productrice de capital. Plus simplement, les revenus locatifs perçus chaque mois permettent de rembourser le crédit immobilier, ce en plusieurs mensualités. Attention toutefois, ce calcul ne donne qu’une vision simpliste de la rentabilité d’un bien.
Calcul de la rentabilité locative brute d’un bien : (loyer annuel/prix d’achat du logement) x 100. Pour calculer la rentabilité nette, il faut en plus prendre en compte les charges annuelles ainsi que la taxe foncière.
Investir dans l’immobilier locatif : des contraintes, mais aussi des avantages fiscaux :
Un investissement locatif doit toujours prendre en compte les éventuelles périodes de vacances locatives, notamment si vous louez un bien dans un quartier étudiants où la vacance est fréquente sinon permanente durant la période estivale. Il faut également intégrer l’idée que les règles fiscales évoluent chaque année et qu’elles ne sont actuellement pas vraiment favorables à l’immobilier.
En contrepartie, l’investissement dans l’immobilier locatif, même s’il implique une vision à long terme, permet de réaliser de belles opérations financières et fiscales. C’est le cas notamment des locations meublées et des investissements en Pinel. Dans ce cas, il faut toutefois s’engager à louer un bien pendant 6, 9 ou 12 ans en respectant les revenus et les loyers plafonnés pour bénéficier des avantages fiscaux.
Investir en bourse : générer des revenus en finançant l’économie
À travers les placements en bourse, les investisseurs participent au financement des entreprises et donc de l’économie globale. En contrepartie, il est possible de percevoir des revenus réguliers, à la hauteur des investissements bien sûr, ce sous la forme de dividendes. De plus, les placements en bourse permettent dans le meilleur des cas de réaliser des plus-values.
Attention toutefois, le terme associé à la bourse est souvent celui de « volatilité ». L’incertitude liée à ces investissements et les variations parfois brutales du marché nécessitent de bien réfléchir avant de se lancer. Pour éviter les pertes rapides de patrimoine, les spécialistes conseillent donc de diversifier les placements en variant les entreprises et les secteurs d’activité ciblés.
Une autre alternative : les SCPI et les foncières cotées
Les SCPI pour Société Civile de Placement Immobilier permettent de réaliser des investissements dans des sociétés spécialisées dans l’immobilier. Ces placements peuvent permettre d’envisager des rendements de l’ordre de 4 à 7 % sans toutefois détenir un bien immobilier et s’encombrer avec les relations locataires/bailleurs.
Les SIIC (sociétés d’investissement immobilier cotées), également qualifiées de foncières cotées sont, comme les SCPI, des sociétés qui investissent, louent et gèrent des biens pour des clients qui détiennent des parts. En revanche, elles sont quant à elles cotées en bourse et sont donc un bon moyen de choisir sans vraiment trancher, entre la bourse et le bâti.
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