Les jeunes de moins de 35 ans : la cible la plus rentable pour les banques
Critère autrefois déterminant pour l’obtention d’un prêt immobilier, l’apport personnel n’est aujourd’hui plus indispensable. Les banques acceptent en effet de plus en plus d’accompagner leurs clients dans leurs projets, ce malgré l’absence d’apport. Cette nouvelle donne est à la faveur des futurs acheteurs et notamment des jeunes qui se lancent dans l’aventure immobilière sans toutefois disposer d’un budget conséquent. À noter qu’il reste toutefois un atout pour obtenir un prêt à un taux intéressant, en particulier lorsque la situation du futur acquéreur n’est pas des plus favorables.
Il faut dire que les primo-accédants représentent la cible privilégiée des organismes financiers. Acheteurs aujourd’hui, ils sont les clients de demain, futurs consommateurs de nouveaux produits bancaires (épargne, assurance-vie…) puisqu’il est à parier que leur situation financière va évoluer au fil du temps. Un seul paramètre compte, les revenus mensuels de l’acheteur ou du couple.
5 000 €
Des taux inférieurs à 1 % pour les revenus les plus confortables
Évidemment, les acheteurs qui présentent les revenus mensuels les plus élevés se démarquent logiquement des autres. Et si à un salaire confortable, s’ajoute un apport personnel conséquent, le ou les acheteurs ont de fortes chances de réaliser une excellente opération financière. Ainsi, ces derniers temps, on a vu de nombreux acheteurs bénéficier de taux d’intérêt inférieurs à 1 %. Alors que le coût d’un crédit était de l’ordre de 45 % du montant total du prêt en 2012, il est pour certains passé à 10 %.
Pour attirer les primo-accédants et les hauts revenus, les banques n’hésitent pas à proposer des taux très bas, mais également des solutions de sur-financement. En pratique, il s’agit pour la banque de financer un projet immobilier parfois en totalité car sans apport, mais également tout ou partie des frais d’acquisition et de caution.
En comparaison, notons que les taux moyens constatés en août 2018 sont plutôt de l’ordre de 1,40 % sur 15 ans, 1,60 % sur 20 ans et 1,83 % sur 25 ans. Une situation déjà avantageuse qui ne devrait pas beaucoup évoluer d’ici à la fin de l’année et devrait encourager tous les acheteurs potentiels.
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