Le crowdfunding : qu’est-ce que c’est ?
Le crowdfunding immobilier, également appelé investissement participatif, est apparu en France en 2012. L’idée est simple : permettre, par l’intermédiaire de plateformes de prêt 100 % en ligne, à des particuliers investisseurs de financer des projets immobiliers en échange d’un retour sur investissement souvent très intéressant. Avec le crowdfunding immobilier, les particuliers jouent un peu le rôle du banquier vis-à-vis des entreprises.
Le crowdfunding immobilier concerne deux types de projets :
- Construction et rénovation : les particuliers financent des entreprises de promotion immobilière et le rendement provient de la plus-value du bien.
- Achat et location : les particuliers financent des entreprises détentrices d’un bien à louer et le rendement provient des loyers perçus.
Avec une somme minimale d’investissement comprise entre 100 et 5 000 €, le crowdfunding immobilier est accessible même aux investisseurs modestes.
Un mode de placement original qui gagne chaque jour de nouveaux adeptes. Depuis son apparition en 2012, le crowdfunding immobilier a permis le financement de 443 projets.
2017 : une année record pour le crowdfunding immobilier
Avec près de 101 millions d’euros collectés via les plateformes de crowdfunding françaises, 2017 enregistre une hausse de 83 % par rapport à 2016.
Le nombre de projets financés à lui aussi connu une belle progression : passant de 134 à 220, ils enregistrent une augmentation de 64 %.
Et ça ne s’arrête pas là. Les remboursements connaissent eux aussi une hausse significative, passant de 13 à 29 millions d’euros, soit une augmentation de 123 %. En tout, c’est 83 projets qui ont été remboursés en 2017 contre 41 en 2016
Des chiffres records qui laissent présager encore de belles perspectives pour 2018.
La promesse de rendements élevés
Le succès du crowdfunding immobilier n’est donc plus à démontrer. Il s’explique pour une raison simple : des rendements très alléchants. En effet, ces derniers sont généralement compris entre 7 % et 10 % par an.
Attention toutefois, ces rendements sont bruts et ne prennent pas en considération la fiscalité sur les plus-values. Il ne faut donc pas comparer leurs taux à ceux d’un PEL ou d’un livret A.
De même, les projets à financer nécessitent généralement une durée d’engagement courte : de 12 à 36 mois. Cela permet aux investisseurs de récupérer plus rapidement leur argent et de profiter d’une certaine flexibilité.
Attention toutefois, le crowdfunding immobilier peut s’avérer un placement à risque. En effet, l’entreprise porteuse du projet peut faire faillite et abandonner le projet. Les investisseurs peuvent alors perdre tout l’argent qu’ils ont investi. Même si cela reste rare (un seul cas enregistré en 2017), il faut en tenir compte et bien se renseigner sur les plateformes et les projets de crowdfunding avant de se lancer.
De même, nous vous conseillons de ne pas investir tout votre argent dans le même projet. Cela permet de limiter les pertes en cas de problème.
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