Le m² parisien dépasse les 9 000 €
En un an, les prix de l’immobilier ont grimpé de 4,2 % au niveau national. Une inflation qui a fortement impacté Paris (+8,5 %) mais aussi Bordeaux (+15 %). Cette dernière occupe désormais la deuxième place du podium des villes les plus chères de France, la première étant toujours la capitale. En moyenne, le m² parisien se vend à 9 060 €. Un coût qui ne freine pas pour autant les investisseurs.
Le prix moyen du m² dans le 6e arrondissement est de 12 200 €, avec une inflation de +8,6 % en un an. Il détient la palme du quartier le plus cher de tout Paris. Mais ce phénomène inflationniste ne touche pas uniquement l’hyper-centre. Le 18e arrondissement, par exemple, n’est pas en reste. En effet, les quartiers de Clignancourt ou de la Chapelle affichent une hausse de +10 %, portant le prix du m² à 8 300 €.
9 060 €
Bien que la barre symbolique des 9 000 € ait été dépassée, l’immobilier reste un investissement privilégié par les Français pour sa rentabilité et sa sécurité. D’autant plus que les conditions d’emprunt reste favorables avec des taux de crédit bas.
Les notaires de France estiment que les prochains mois suivront la même tendance. « D’après les données issues des avant-contrats, le prix au m² […] devrait atteindre 9 260 euros en mars 2018 avec une nouvelle accélération de la hausse annuelle à 9,5% », ont-ils déclaré.
La couronne parisienne reste accessible
Comme souvent, la périphérie parisienne attire toujours les cadres et employés de la capitale souhaitant accéder à la propriété. Les principales causes de ce mouvement sont le climat de vie plus sain ainsi que des prix et des loyers plus abordables dans la grande couronne parisienne.
D’après les statistiques des notaires de France, le prix médian du m² à Villejuif est de 4 260 €. A Cergy, il est de 2 640 € alors qu’à Paris celui-ci est deux à quatre fois supérieur (9 060 €). Des disparités qui sont perceptibles entre les différentes communes, en petite ou grande couronne, mais qui restent inférieures au niveau des arrondissements parisiens.
Les notaires tablent sur une hausse contrôlée de 0,4 % des prix de l’immobilier dans la petite couronne parisienne. Plus surprenant, d’après leurs prévisions, les prix de la grande couronne pourraient être revus à la baisse de 0,4 %. Ces légères variations ne devraient pas trop impacter les décisions des investisseurs d’autant plus grâce aux taux de crédit ainsi qu’à la prorogation des dispositifs Pinel et PTZ.
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