Les taux avantageux de prêt immobilier en 2017
L’immobilier n’en finit plus de battre des records. La reprise amorcée en 2016 s’est poursuivie tout au long de l’année 2017 grâce aux dispositifs d’aide et aux conditions d’emprunt. La loi Pinel, prolongée jusqu’au 31 décembre 2021, a permis d’attirer plus d’investisseurs. Ces derniers désirant profiter des avantages fiscaux générés. De plus, de nombreux primo-accédants ont pu accéder à la propriété via le prêt à taux zéro (PTZ), très sollicité par ces derniers.
Des dispositifs dopés par les taux bas du crédit immobilier qui se sont maintenus à 1,69 % en moyenne sur 20 ans. Bien que l’été ait été synonyme de légère hausse et de stabilisation, le moral des investisseurs n’a pas été entamé. En effet, pas moins de 270 milliards d’euros ont été empruntés en 2017 contre 252 milliards l’année précédente. Une progression qui s’explique par les conditions d’emprunt et la stabilisation des taux qui restent à un niveau historiquement bas. Les renégociations de crédit immobilier, quant à elles, ne représentent que 5 % des demandes de crédit.
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Le nombre de transactions immobilières dans le neuf comme dans l’ancien ont également connus des records. Avec 952 000 ventes dans l’ancien enregistrées au mois de septembre, la FNAIM tablait sur 1,2 million de transactions réalisées d’ici la fin de l’année, bien neuf et ancien confondus.
Une inflation des prix en conséquence ?
Cet entrain pour l’acquisition immobilière a eu des conséquences sur les prix du marché. Stimulés par la forte demande, ces derniers sont orientés à la hausse dans la plupart des grandes métropoles. Bordeaux arrive en tête avec une augmentation des prix de +12,1% (environ 3 590€/m²). Viennent ensuite Nantes avec +6,3% (2710€/m²) et Lyon avec +6% (3560€/m²). Une tendance qui touche la plupart des villes de plus de 150 000 habitants, à l’exception de Dijon, Le Havre, Saint-Étienne et Toulon.
Paris fait toujours figure d’exception avec un prix au mètre carré qui pourrait atteindre 9 200 euros courant janvier. La capitale a enregistré une augmentation de 7 % de ses prix, la classant comme deuxième ville française ayant la plus forte inflation immobilière.
Malgré la hausse des prix de vente, 2018 ne devrait pas être synonyme de rupture. Les experts prévoient que les taux de crédit immobilier seront contenus en dessous de la barre des 2 %. Offrant ainsi de bonnes conditions de prêts pour les investisseurs les plus attentistes.
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