La réforme de la taxe d’habitation défendue par Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle est en cours d’élaboration. Afin de permettre aux Français de visualiser les gains obtenus à la suite de ce changement, le Gouvernement a mis en ligne un simulateur.
Anticiper un changement de situation
Promise par le Président de la République, la réforme de la taxe d’habitation est belle et bien dans les cartons de l’exécutif. En attendant son application, le Gouvernement a publié un simulateur en ligne où les Français peuvent connaître le montant de cet impôt pour l’année 2018. Pour se faire, les contribuables doivent renseigner plusieurs données : le nombre de parts de leur foyer fiscal, leur revenu ainsi que le montant de la taxe d’habitation 2017.
Ainsi, les ménages pourront découvrir s’ils font partis des 30 % de Français qui ne seront plus soumis à cette taxe ou, dans le cas contraire, le montant dont ils devront s’acquitter. Pour en bénéficier, leur revenu fiscal de référence 2017 devra se situer en dessous des plafonds de ressources fixés : 27 000 euros de revenus annuels pour un célibataire, 43 000 euros pour un couple, 49 000 euros pour un couple avec un enfant, 55 000 pour un couple avec deux enfants, 61 000 pour un couple de trois enfants.
Une réforme applicable dès 2018 pour les Français mensualisés
Prévue pour la rentrée 2018, la réforme de la taxe d’habitation devrait permettre à 80 % des ménages français d’être exonérés de cet impôt « injuste » d’ici 2020. Toutefois, certains contribuables auront une agréable surprise en recevant leur taxe d’habitation 2018. Selon le ministère de l’Action et des Comptes publics, les Français payant mensuellement cette taxe et étant éligible à sa réforme pourront bénéficier dès le début de l’année 2018, s’ils le souhaitent, des effets de la réduction d’un tiers de leur taxe d’habitation.
Cette annonce a également été l’occasion pour les opposants à cette réforme de rappeler que les petites communes seront plus fortement impactées par le manque à gagner que générera cette exonération. La compensation promise par l’Etat laisse cependant les maires dubitatifs.
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