Parce qu’il est important, avant de se lancer dans un projet immobilier, de savoir où l’on va, le prêtimmobilier.com a mis en place un outil simple et pratique. À votre disposition gratuitement et sans engagement, cet outil vous permettra d’effectuer rapidement une simulation de prêt immobilier. Vous pourrez ainsi calculer votre capacité d’emprunt, le coût total que cela représente ainsi que les mensualités et autres frais. Explications…
Quel est l’intérêt d’effectuer une simulation de prêt immobilier ?
C’est l’étape incontournable lorsque vous avez un projet immobilier, qu’il soit pour une résidence principale, secondaire ou même locative. En effet, c’est le point de départ qui va impulser le projet de toute une vie. La simulation reste indispensable et ce, quelle que soit votre situation financière. L’objectif de la simulation est de vous permettre d’anticiper la souscription du crédit immobilier. Un projet de cette envergure, ne doit pas être pris à la légère et doit être minutieusement préparé et calculé afin de bénéficier du plan de financement optimal en fonction de votre situation et de votre capacité d’endettement. Vous pourrez plus facilement négocier et obtenir de bonnes conditions si vous arrivez avec un dossier déjà bien ficelé en amont.
D’autre part, la simulation est un véritable outil de négociation, lors de vos rendez-vous avec les banques et les courtiers en crédit immobilier, à ne pas négliger !
Comment fonctionne le simulateur ?
En moins de 5 minutes, après avoir renseigné bon nombre de données, vous recevrez l’expertise réalisée par nos conseillers.
Sur le simulateur, dans un premier temps, vous devez définir votre projet et indiquer quel type de bien concerne votre projet : maison, appartement, terrain seul, construction + terrain ou construction seule, ainsi que l’usage auquel il est destiné (résidence principale, investissement locatif, résidence secondaire, usage professionnel…). Votre situation actuelle (locataire, propriétaire, logée par l’employeur, hébergé gratuitement), à quel stade vous en êtes dans votre recherche, l’estimation approximative du montant de votre projet… Une fois l’essentiel de votre projet renseigné, vous devrez indiquer vos revenus et ceux de votre éventuel co-emprunteur ainsi que la globalité de vos charges, votre situation matrimoniale, vos professions respectives.
Vous recevez par la suite votre simulation par mail directement et vous pourrez ainsi répondre aux questions que vous vous posez comme par exemple le montant de vos futures mensualités, la durée souhaitée de l’emprunt, quel type de prêt est fait pour vous, avez-vous droit au prêt à taux zéro…?
Comment évaluer le montant de prêt auquel j’ai droit ?
Il n’est pas toujours évident lorsque l’on se lance dans un projet immobilier de savoir quel montant les établissements bancaires vont être à même de nous prêter dans le cadre d’un crédit immobilier. Il est important de savoir que le montant global du prêt immobilier varie selon de nombreux paramètres dont l’apport personnel que vous allez pouvoir injecter dans le projet. Le montant de cet apport viendra évidemment en déduction du prix du bien. Cela vous permettra d’avoir une première idée sur le montant à emprunter.
D’autres frais doivent être pris en compte selon la nature de votre projet, en effet, les frais annexes ne seront pas les mêmes si vous faites construire ou si vous investissez dans un bien immobilier ancien qui nécessitera des travaux. D’ailleurs, la réalisation de travaux peut amener à la réalisation de deux types de crédit immobiliers différents en fonction du montage financier que réalisera le prêteur.
De manière générale, il faudra aussi prendre en compte les frais de notaire qui peuvent représenter jusqu’à plus de 8 % du prix du bien si l’investissement se porte sur de l’ancien. Il est préférable d’inclure ces frais dans le montage financier du projet, car les émoluments sont payés le jour où a lieu la signature de l’acte de vente chez le notaire.
Concernant le prêt bancaire, des frais viennent s’adosser comme par exemple les frais de dossier (variables d’un établissement bancaire à l’autre) ou les frais de garantie et les frais d’assurance emprunteur. Individuellement, ces frais restent peu élevés, mais il faut tout de même les prendre en compte.
Généralement, les banques et les courtiers en immobilier sont au fait des frais que vous pouvez rencontrer selon la situation dans laquelle vous êtes et seront à même de vous accompagner en ce sens.
Calculer à combien vont s’élever les frais de notaire ?
Que vous achetiez un terrain pour faire construire, un appartement ou une maison, pour toute transaction immobilière, il faut obligatoirement avoir recours à un notaire qui rédigera l’acte authentique de vente/d’achat.
Lorsque vous réalisez un prêt immobilier, il est important d’anticiper ces montants afin de ne pas avoir de surprise. En effet, les frais de notaire (qui englobent les émoluments, les débours et les droits et taxes dont vous devez vous acquitter) peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros et pèsent lourd dans la balance budgétaire lors de votre projet.
Ces frais, à la charge de l’acheteur, varient selon le type de bien et sa localisation.
À titre d’exemple : une maison achetée neuve à Bordeaux d’un montant de 200 000 €, il faudra compter environ 5 337 € de frais de notaire. Si vous préférez investir dans l’ancien à prix équivalent le montant sera alors beaucoup plus élevé et atteindra les 15 497 €.
Grâce à notre calculette estimez le montant de vos frais de notaire.
Quel type de prêt correspond le mieux à votre situation ?
Selon votre situation et votre projet, les établissements bancaires ou les courtiers peuvent vous proposer plusieurs types de prêts immobiliers adaptés et qui vous donneront l’opportunité de bénéficier de plus de souplesse quant au remboursement. 4 types de prêts vous seront proposés :
- le prêt relais
Si vous trouvez votre futur bien avant d’avoir pu vendre celui dans lequel vous êtes, il existe la solution du prêt relais. Ce prêt vous permet d’emprunter sur une courte durée pour pouvoir rembourser votre crédit en cours le temps de vendre le bien. Généralement, il s’agit d’une période de 24 mois maximum, qui laisse normalement le temps de trouver acquéreur. Le taux de ce type de prêt est généralement plus élevé que la moyenne et vous pouvez tout à fait y adosser un prêt classique si le futur bien est plus cher que l’ancien ou si vous devez y réaliser des travaux. - le prêt amortissable
Il s’agit du prêt classique par excellence, avec un taux fixe et une mensualité lissée sur toute la durée du prêt. Si besoin, vous pouvez demander à mettre en place un différé de remboursement, par exemple dans le cadre d’une construction en VEFA. En effet, ce système vous permettra donc de rembourser le capital de votre emprunt une fois que le bien vous sera livré. De manière générale, la durée maximale de ce type d’emprunt est de 30 ans. - le prêt in fine
Beaucoup moins courant qu’un prêt amortissable classique, le prêt in fine vous permet de rembourser la totalité du crédit immobilier réalisé à la fin de la durée empruntée. Vous avez la possibilité de rembourser uniquement les intérêts en cours de prêt ou choisir de rembourser capital et intérêts au terme du contrat de prêt. Généralement lorsqu’un établissement financier accepte ce type de prêt, un placement d’épargne est prévu en guise de garantie. - le prêt à paliers
L’avantage de ce type de crédit immobilier est la souplesse qu’il apporte. En effet, grâce à ce type de financement vous pourrez gérer les mensualités et les modifier sur plusieurs périodes : au départ vous pouvez miser sur des mensualités faibles et augmenter au fur et à mesure de la durée du prêt. Attention toutefois les variations de périodes sont définies à l’avance. - les prêts complémentaires
Selon votre situation vous pouvez en effet avoir droit à différents types de prêts qui viennent compléter le crédit « socle ». Par exemple vous pourrez prétendre au PTZ (Prêt à Taux Zéro) si vous êtes primo-accédant, au PAS (Prêt d’Accession Sociale), au prêt patronal, l’éco prêt, le PEL, le CEL, le prêt fonctionnaire…
Assurance de prêt : quelle quotité choisir ?
La quotité assurée représente la part de capital empruntée qui sera couverte par le contrat d’assurance de votre crédit immobilier. Il s’agit de cette même part qui sera prise en charge par l’assurance à défaut d’être réglée par l’assuré (attention, selon des cas très précis qui sont clairement énoncés au contrat).
100 %
C’est la part du capital emprunté qui doit être couverte à minima. Toutefois, elle peut être soit plus importante (200 % par exemple), soit répartie entre les emprunteurs.
Lorsque vous empruntez seul, le question ne se pose pas, vous devrez choisir une quotité équivalente à 100 % du montant total du crédit immobilier.
Cependant, si vous empruntez à plusieurs, différents cas de figure sont possibles : 100/100, 50/50, 70/30, 80/20… Généralement, la répartition se fait en fonction des revenus perçus de chacun.
Il est important selon votre situation financière (revenus), l‘évolution éventuelle de votre famille (enfants à venir) et vos projets de bien évaluer la quotité supportée par chaque emprunteur.
Si au départ vous aviez choisi votre banque pour souscrire l’assurance sachez que depuis la loi Hamon, vous pouvez, si vous le souhaitez opérer un changement d’assurance dans les 12 mois suivant la signature de l’offre de prêt.
D’autre part, grâce à la loi Lagarde, vous n’êtes, en aucun cas, obligé de prendre l’assurance auprès de votre établissement bancaire, vous avez la possibilité de souscrire une délégation d’assurance afin d’effectuer des économies et de bénéficier de conditions différentes.
Prendre en compte les conditions adossées aux prêts
Outre le taux et les critères présentés précédemment, il existe d‘autres conditions qui peuvent peser dans la balance afin de vous permettre de choisir la simulation la plus adaptée à vos besoins.
- la modulation d’échéances : avec ce mécanisme vous pourrez réviser à la hausse ou à la baisse vos mensualités durant la vie de votre crédit et selon votre situation. Les conditions peuvent varier selon les établissements bancaires surtout en ce qui concerne l’amplitude des modulations (+ 10 % / -10 %).
- le report d’échéances : cette option peut s’avérer utile si vous rencontrez à tout moment des difficultés pour rembourser votre prêt immobilier. Mieux vaut anticiper un risque d’impayé et activer l’option afin de pouvoir faire une pause dans le remboursement des mensualités.
- le remboursement anticipé : il est important d’étudier la possibilité de rembourser le crédit par anticipation car de manière générale, les biens se conservent moins longtemps que la durée des prêts immobilier contractés. Dans plusieurs cas vous serez amené à rembourser votre crédit : vous souhaiter changer de logement, vous héritez, vous n’avez plus la possibilité d’assumer vos mensualités…cependant ceci a un coût. Si vous souhaitez rembourser par anticipation, il faudra payer des indemnités de remboursement anticipé à moins de le négocier en amont avec votre banque.